Le CHLPC (Cercle d'Histoire Locale du Pays Châlonnais) a pour objectif de développer et favoriser la connaissance de l’histoire locale, apporter à ses membres des outils de recherche, collecter, organiser et diffuser des informations relatives à l’Histoire locale, organiser tous évènements et actions correspondant à l’objet social. Cette association a été créée en 2010.
-Retour sur les conférences de la SACSAM
-Une querelle à Jâlons (documents d'archive)
-Historique de Pocancy
Les mottes autour de Vertus et l'octaine chalonge (Moyen Age)
Eugène-Aimé Salon (1867-1943)
-Les salles d'asile, préfiguration des écoles maternelles (avant 1881)
-Les inondations
Publication
Nos aînés racontent...
Dampierre-au-Temple
Saint-Hilaire-au-Temple
juin 2024
12 pages
Mise en page : Jenny et Gérard Briffaux
Plusieurs personnes, nées avant la 2ème guerre mondiale, évoquent ici leurs souvenirs de la vie de leur village durant leur jeunesse. Ils ont été rassemblés ici afin de les partager.
-Retour sur la sortie à Pocancy
-La commémoration à Champigneul
Parution
1940 : La bataille oubliée de Châlons
Aurélien Boucher
2024
212 pages
TheBookEdition
ISBN : 9782959354304
https://www.thebookedition.com/fr/1940-la-bataille-oubliee-de-chalons-p-406744.html
«Malgré leur fatigue, nos soldats ont un très bon moral , ils sont prêts à faire leur devoir. La lutte s’engage très dure, très acharnée, très inégale aussi car les Allemands ont une très nette supériorité matérielle ».
Ainsi s’exprime l’un des défenseurs de Châlons-en-Champagne, le matin du 12 juin 1940 , alors que débute une bataille importante et méconnue qui dure jusqu’au 15 juin. Environ 550
soldats Français font face à 10 000 soldats et 150 chars du général Allemand Heinz Guderian dont l’objectif est de franchir la rivière de la Marne. Une bataille de la Seconde Guerre Mondiale
méconnue du grand public et enfin rendue accessible par des archives inédites et des centaines de témoignages.
La mairie de Champigneul-Champagne a inauguré une stèle en mémoire du cimetière militaire américain qui était situé sur le territoire de sa commune, aujourd'hui disparu.
En savoir plus :
-consulter le fascicule consacré à l'histoire de ce cimetière, que nous avons édité.
-consulter notre page internet
Parution : Le cimetière américain de Champigneul-Champagne. 1944-1948. Cimetière allemand 1944-1960
mars 2024
Nous éditons ce fascicule de 44 pages pour entretenir la mémoire d'un cimetière militaire qui était situé sur la commune de Champigneul-Champagne.
Les textes ont été rédigés par André Coquart, ancien maire de la commune, et retranscrits et mis en page par Chantal Lefèvre.
Merci de nous contacter si vous cette publication vous intéresse.
-Le bagne politique sous Napoléon III
Voltz-Decor (Nicole). Alexandre Carrière, un bédaricien au bagne de Cayenne, in Bulletin de la Société archéologique et historique des hauts cantons de l'Hérault, 2003, n° 26, p. 101-108.
"Les évènements de 1848 et le coup d’état de Louis Napoléon en 1851 précipitent l’ouverture des bagnes coloniaux.
Le 2 décembre 1851, le président de la République Louis-Napoléon Bonaparte organise un coup d'État afin de garder le pouvoir, alors que son mandat de quatre ans prend fin et qu'il ne peut pas se représenter.
Il s’agit d’éloigner le plus loin possible de France des individus constituant une menace pour l’Empire. En 1850 est autorisée la déportation des prisonniers politiques et la transportation est instituée pour les individus placés sous la surveillance de la police. C’est en 1852 que deux décrets organisent les bagnes de Guyane. "
En 1851 32 départements et Paris se sont soulevés.
Consulter la carte du mouvement communaliste et des manifestations de soutien à la Commune de Paris :
https://maitron.fr/spip.php?article236699
A Bédarieux l'insurrection de décembre 1851 fait 5 morts. 258 personnes sont arrêtées et jugées. Un certain nombre d'entre eux sont condamnés au bagne, comme Alexandre Carrière et son frère aîné Jean-Benoît, ouvriers tanneurs, envoyés à Cayenne.
L'analyse des archives les concernant à la Bibliothèque nationale, aux Archives nationales, aux Archives nationales d'outre-mer à Aix-en-Provence, à Brest, à Toulon et à Vincennes permet de
retracer leur parcours, de Bédarieux à Cayenne.
En 1888 une pension a été allouée aux
Dans la Marne nous retenons la figure d'Agathon Bressy (1806-1852 ?), médecin occuliste.
"Né le 13 novembre 1806 à Arpajon (Seine-et-Oise), mort en Algérie où il avait été transporté après le coup d’État, sans doute en 1852.
Médecin et oculiste, journaliste et révolutionnaire socialiste, organisateur des corporations rémoises, la plus forte organisation ouvrière de la Seconde République."
Consulter sa biographie très documentée sur le site du Maitron :
https://maitron.fr/spip.php?article27589
-Un monument à la mémoire des 37 braves du 60ème RI tombés au champ d'honneur dans le bois de Courton (Ay) du 18 au 25 juillet 1918 (estampillé Le souvenir français)
En savoir plus
https://photos1418.blogspot.com/2020/07/entretien-du-monument-du-60eme-ri-saint.html
-Le projet de Réserve Naturelle Régionale sur l'ancien terrain militaire de La Folie (L'Epine) par le Conservatoire d'Espaces Naturels de Champagne-Ardenne
Ce terrain de 66 ha a été cédé 1 €symbolique à Châlons Agglo en 2022.
La 1ère mention de l'utilisation de ce camp par les militaires date de 1792.
En 2015 les activités militaires y ont cessé.
Des diagnostics y ont été réalisés : inventaire de la faune et de la flore, y compris des EEE (Espèces Exotiques Envahissantes comme la Renouée du Japon, le Galega et la Vergette annuelle
recensées ici).
256 espèces de plantes différentes dont 50 espèces de mousse y ont été identifiées, dont 7 considéréres comme patrimoniales (comme la Gentiane croisette qui abrite le papillon
l'azuré de la croisette).
Le site a été idientifié comme un réservoir de biodiversité de type Pelouse.
Consulter la carte des Réserves Naturelles Régionales (RNR) Grand Est :
https://grandest.maps.arcgis.com/apps/Shortlist/index.html?appid=bf6a366475c64a19a31581ec2027659c
-Le portrait de Jean Rousseau (1738-1813) appartenant à la SACSAM
Il est le seul marnais à être entré au Panthéon.
Jean Rousseau est né en 1738 à Witry-les-Reims. Il a été professeur, puis député français, membre du Conseil des Anciens et membre du sénat conservateur.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Rousseau_(homme_politique,_1738-1813)
-Assemblée générale
bilan moral, bilan d'activité et bilan financier
-Publication sur le cimetière américain de Champigneul
-Conférences à venir :
-vendredi 22 mars Journée d'archéologie en Champagne-Ardenne à Châlons
Présentation du bilan des recherches récentes
Consulter le programme en ligne :
https://cdt51.media.tourinsoft.eu/upload/journee-archeologie-champagne-ardenne-2024-programme.pdf
-samedi 23 mars, SACSAM, salle de Malte à Châlons, de 14h30 à 16h30
-Michel Chossenot, Guy Venault et Dominique Tronquoy : Un destructeur de loutres exceptionnel, Pierre Lampach (1872-1942, Luxembourg, Reims, Vitry)
-Lucas Flandre : Un « érudit » du XVIe siècle, le chanoine Jean Godart d’Attigny
-vendredi 5 avril Saint Gond Patrimoine Archéologie, salle des fêtes de Vert-Toulon, 20h
conférence de Rémi Martineau sur 20 ans de recherche sur les sociétés néolothiques dans la région des marais de Saint Gond
-Le Syndicat mixte de la Marne moyenne (S3M)
-L' Hypogée néolithique de Saint-Memmie (Marne)
Conférence organisée par le musée de Saint-Dizier et l'association ArchéOlonnA
Stéphanie Desbrosse-Degobertière responsable des fouilles et Isabelle Richard, archéologues à l'INRAP, présentent les fouilles réalisées en 2019 sur l’hypogée néolithique de Saint-Memmie (Marne)
Regarder la présentation en ligne :
https://www.youtube.com/watch?v=hMSyvhW7i_c
-Retour sur la sortie du 9 février et conférences à venir
-La journée archéologique du 22 mars
-Les fouilles du cimetière gallo-romain d'Aulnay-sur-Marne
-Bref aperçu de l'histoire du musée de Châlons
-Conférences à venir
-L'hôpital du Mont-Frenet à Cuperly
-Adelbert von Chamisso (1781-1838)
Poète, écrivain et botaniste franco-allemand, né dans la Marne, qui a vécu à Berlin
-Documents :
Permission de maître d'école à Moiremont, 1768
Maître d'école de Recy, 1806
-Adelbert von Chamisso (1781-1838)
Poète, écrivain et botaniste franco-allemand, né dans la Marne, qui a vécu à Berlin
Le nom de Chamisso a été réputé venir du fief de Chamesson en Bourgogne ou de
Chamesol en Franche-Comté. Mais Caumartin a déterminé que cette famille Chamisso ou Chamissot était originaire de Lorraine.
Le nom pourrait, comme le mot italien camiciotto (blouse) dériver du bas-latin camisia, qui servait à désigner une sorte de vêtement militaire
ressemblant à une blouse.
Il y aurait eu un village ou un lieudit Chemizzot près de Metz. L'origine du nom de Chamisso pourrait se rattacher à ce toponyme (Jean-Claude de Vaugiraud, Les ancêtres d'Adelbert de
Chamisso, dans le colloque de 1981).
La famille apparaît en 1499 à la cour de Lorraine où
Alexis de Chamisso est écuyer de René II, duc de Lorraine et de Bar.
Elle s''établit dans les Ardennes à Andevanne (XVIe siècle).
Au XVIIe siècle elle s'implante dans la Marne où elle acquiert trois seigneuries : Ante, Boncourt et Le Vieil-Dampierre.
Vers 1700, les de Chamisso, seigneurs de Sivry vont donner naissance à deux branches, les seigneurs de Villers et les seigneurs de Boncourt dont Adalbert est le plus connu.
Biographie
Le père de Louis Chamisso, Louis Marie de Chamisso (1738-1806), épouse en 1769 Marie-Anne Gargam (1751-1806), riche orpheline rémoise, fille du président trésorier de France au bureau des Finances de la généralité de Châlons
En 1773 Louis Chamisso fixe sa résidence à Boncourt (aujourd'hui commune de Sivry-Ante).
Le couple a eu 7 enfants.
Adelbert de Chamisso est né Louis Charles Adélaïde de Chamissot de Boncourt, le 30 janvier 1781 au château de Boncourt à Ante (aujourd'hui commune de Sivry-Ante).
Révolution
Louis Charles Adélaïde émigre en Belgique en 1792 pour fuir la révolution française, puis à Berlin, où une famille protestante fait venir sa famille.
Allemagne
Il est accepté comme page à la cour du roi de Prusse, et rentre au lycée de Berlin.
Il s'engage dans l'armée prussienne à 17 ans, il devient lieutenant et adopte le prénom « Adelbert » à l'âge de 20 ans.
En 1806 il prend part à la bataille de l'Iena.
En 1808 il quitte l'armée.
Il alterne les séjours entre France et Allemagne. Il fréquente les salons de madame de Staël et de madame de Récamier. Il suit madame de Staël à Coppet. Il s'y forme à la botanique avec le fils
de madame de Staël .
En 1812 il étudie à la faculté de Sciences Naturelles de Berlin et à la faculté de médecine.
il est précepteur dans une famille et il commence à rédiger L'Étrange Histoire de Peter Schlemihl ou L'homme qui a vendu son ombre.
Un de ses frères devient préfet de Sainte-Menehould.
Voyage scientifique
En 1815 il embarque avec un marin et fait le tour du monde su un bateau (le Rurik) affrété par et pour les Russes, pour 3 ans.
Copenhague, Ténérife, Chili, Alaska, San Fransisco, îles Marchal.
Il identifie 2900 plantes dont plusieurs poteront son nom comme :
-Eschscholzia Chamisso
-Arnica chamissonis
Il s'occupe de la partie scientifique de ce voyage et publie son journal de voyage en 1821 sous le titre Tagebuch.
A son retour, il devient en 1818 directeur du Jardin Botanique de Berlin.
Il se marie et récupère ses biens (restitution des biens après la Révolution).
Il renoue avec la poésie en 1829.
Son cycle de poèmes Frauenliebe und -leben de 1830 a été mis en musique par Robert Schumann.
Il décède en 1838 âgé de 57 ans.
Oeuvres
-L'Étrange Histoire de Peter Schlemihl
Le château Boncourt
Après avoir été abandonné par la famille du comte, le château avait été mis aux enchères, puis, comme aucun acheteur ne s’était présenté, il fut entièrement démoli. Les pierres furent utilisées jusqu’à la dernière par les paysans, de sorte que le lieu de Boncourt, jadis marqué par le château du comte, se voit réduit à rien de plus qu’un lieu-dit.
WEINRICH Harald, « Lieux et non-lieux d’un écrivain franco-allemand : Adelbert von Chamisso », Le Genre humain, 2008/1 (N° 47), p. 269-278. DOI : 10.3917/lgh.047.0269. URL : https://www.cairn.info/revue-le-genre-humain-2008-1-page-269.htm
Michel Bur (dir.), Vestiges de l’habitat seigneurial fortifié du bas pays Argonnais, 1972.
Localisation : Ante, à 600 mètres au sud-est de l’église.
Vestiges : Au sommet d’un versant qui domine d’une quinzaine de mètres le cours du ruisseau de la Gorge au loup, affluent de l’Ante, à 200 mètres de ce ruisseau, une plate
forme de 120 mètres de longueur et 45 mètres de largeur, entourée d’un fossé profond de 2 à 3 mètres.
Datation : Le premier écrit concernant Boncourt date de 1200. Le château a été détruit à la fin de la Révolution.
Description du château : Brouillon Louis, Un Poète allemand de nationalité française, les origines d'Adelbert de Chamisso, Travaux de l'Académie nationale de Reims, 1910, page 322 à 330, avec un plan de la propriété).
Chamisso a immortalisé le château dans un poème célèbre :
DAS SCHLOSS BONCOURT
Ich träum als Kind mich zurück,
Und schüttle mein greises Haupt.
Wie sucht ihr mich heim, ihr Bilder,
Die lang ich vergessen geglaubt ?
Hoch ragt aus schatten Gehegen
Ein schimmerndes Schloss hervor :
Ich kenne die Thürme, die Zinnen,
Die steinerne Brücke, das Tor.
Es schauen vom Wappenschilde
Die Löwen so traulich mich an ;
Ich grüsse die alten Bekannten,
Und eile den Burghof hinan.
Dort liegt die Sphinx am Brunnen,
Dort grünt der Feigenbaum ;
Dort, hinter diesen Fenstern,
Verträumt’ ich den ersten Traum.
Ich tret in die Burgkapelle
Und suche des Ahnherrn Grab.
Dort ists, dort hängt vom Pfeiler
Das alte Gewaffen herab.
Noch lesen umflort die Augen
Die Züge der Inschrift nicht,
Wie hell durch die bunten Scheiben
Das Licht darüber auch bricht.
So stehst du, o Schloss meiner Väter,
Mir treu und fest in dem Sinn,
Und bist von der Erde verschwunden,
Der Pflug geht über dich hin.
Sei fruchtbar, o theurer Boden,
Ich segne dich mild und gerührt,
Und segn ihn zwiefach, wer immer
Den Pflug nun über dich führt.
Ich aber will auf mich raffen,
Mein Saitenspiel in der Hand,
Die Weiten der Erde durschweifen,
Und singen von Land zu Land.
Bibliographie
Brouillon Louis, Un Poète allemand de nationalité française, les origines d'Adelbert de Chamisso, Reims, impr. L. Monce , 1910
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5726024h/f308.item.zoom
Clause Georges (dir.), Chamisso. Actes des journées franco-allemandes des 30 et 31 mai 1981, Centre d'études argonnais,
Sainte Menehould, 1982, 167 p.
Raymond Gérardot, Adelbert de Chamisso [et le château de Boncourt], in Le Petit Journal de Sainte-Ménehould et ses voisins d'Argonne, n°32, juillet 2006.
https://www.lepetitjournaldemenou.fr/spip.php?article24&artpage=2-2
Site internet :
Samedi 16 décembre, conférence donnée à la SACSAM :
Bruno Melin : La poste aux lettres à Epernay sous l'Ancien Régime
L'histoire de la poste
L'histoire de l'organisation de la poste est ancienne. L'organisation primitive d'un service postal provient des Mongols de Gengis Khan, qui est le premier à organiser des relais
de poste sur une très longue distance (toute l'Asie centrale).
Au contact des Mongols, cette organisation est dévelopée ensuite en Chine et en Égypte mamelouk.
Au XIIe siècle les chevaliers partis en croisade découvrent tout cela.
A l'époque romaine nous connaissons déjà des échanges qui restent surtout militaires et doivent servir à centraliser et sauvegarder les conquêtes territoriales romaines. Les voies romaines sont
parcourues par de nombreux relais, bornes de chevaux et de réapprovisionnement.
Au XVe siècle, sous le roi Louis XI, serait mis en place un premier dispositif, un système royal qui missionne des cavaliers pour livrer les messages du roi tout en reprenant ce système de
relais de chevaux.
La première poste d'Etat est créée en 1576 via l'édit du roi Henri III et autorise le public à utiliser les moyens postaux.
En 1672 est mis en place progressive un service général via "La Ferme générale des postes", et qui s'empare des droits postaux. Les fermiers des postes disposent du monopole de gestion des échanges de courrier jusqu'à la Révolution, qui finit par supprimer ce privilège.
Au tout début du XIXe siècle apparaissent les malles-poste.
Au milieu du XIXe siècle, le courrier se démocratise et le timbre-poste est créé.
Les trains se substituent progressivement aux malles-poste et le courrier connaît une croissance exponentielle.
Lire l'article complet du site de France inter (Patrick Boucheron, 15 décembre 2019) :
Voir également l'article
"A PROPOS D'UN VIEUX CALENDRIER", par M. le Dr CHEVRON, membre titulaire résidant
in Mémoires de la Société académique de la Marne, 1919
p. 211-223
A lire sur Gallica :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58291456/f225.item
Conuslter l'article d'Augustin Remond, "L’histoire de la poste en France du XVe jusqu’au XIXe siècle " du site L'histoire :
Consulter le site sur l'histoire de la poste et la philatélie :
http://histoirepostale.com/histoire/la_poste_sous_Louis_XIV_et_la_Ferme_Generale_des_postes.html
-L'immigration de travailleurs polonais
Travail sur les recensements.
-Consulter l'article en ligne de Janine Ponty, Les ouvriers agricoles polonais en France au XXe siècle :
"Les campagnes polonaises ont longtemps secrété une immense misère. Parfois les paysans ne possédaient aucun bien propre et louaient leurs bras chez les grands propriétaires terriens du
voisinage. D’autres disposaient d’exploitations minuscules dont ils ne tiraient pas de quoi se nourrir. D’où l’habitude prise d’émigrer, dès le XIXe siècle vers l’Amérique ou l’Allemagne puis, au
siècle suivant, vers la France."
-On pourra également écouter sur un sujet similaire cette émission de la Radio suisse, Tribu du 12 janvier 2024 : "Les enfants du placard"
"Six millions de saisonniers sont venus travailler de Suisse de 1945 à 2002. Ces hommes et ces femmes nʹavaient légalement pas le droit dʹemmener leurs enfants. De nombreuses personnes
italiennes, espagnoles ou portugaises ont quand même amené clandestinement leur progéniture. Dʹautres enfants sont restés au pays, gardés par une tante, un oncle ou des grands-parents pendant que
leurs parents travaillaient en Suisse. Ces garçons et ces filles qui ont dû rester cachés ont été appelés les "enfants du placards".
Tribu reçoit lʹanthropologue Salvatore Bevilacqua, qui sʹintéresse à la construction identitaire de ces enfants " fantômes " et de celle de leurs parents. Salvatore
Bevilacqua est responsable de recherche à lʹInstitut des humanités en médecine du CHUV-UNIL et chargé de cours à la Faculté de biologie et de médecine de lʹUNIL"
https://www.rts.ch/audio-podcast/2024/audio/les-enfants-du-placard-27485191.html
-L'Argonne en moto
https://www.youtube.com/watch?v=TgEC4aN4LFk
-Les prochaines Journées d'Histoire Régionale en 2024 se tiendront les 6 et 7 avril 2024 à Sainte-Marie-aux-Mines (68) sur le thème "Fabriquer quelle
histoire ?" (histoire de l'industrie et de l'artisanat).
https://culture.grandest.fr/l/6543/500221936/396/85892/12637/caa76590
-Le Lidar
En complément de la conférence donnée le 18 novembre 2023 à la Sacsam par Julien Berthe sur "L'apport du LiDAR aéroporté (télédétection par laser) sur la géomorphologie de la Montagne de
Reims"
"La télédétection par laser ou lidar, acronyme de l'expression en langue anglaise « light detection and ranging » ou « laser imaging detection and ranging » (soit en français « détection et
estimation de la distance par la lumière » ou « par laser »), est une technique de mesure à distance fondée sur l'analyse des propriétés d'un faisceau de lumière renvoyé vers son émetteur"
(Wikipedia)
Julien Berthe nous présentera les apports de cette technologie à la connaissance de la géomorphologie de la montagne de Reims. "La discrimination des morphologies naturelles et anthropiques est
difficile dans ce contexte forestier aux importants héritages historiques (structures archéologiques, extraction des géomatériaux, polémo-paysages)".
Précisions que le Lidar
a également permis la détermination du degré de conservation et de patrimonialisation des vestiges de la Grande Guerre, notamment à Berry-au-Bac (Aisne).
Murielle Georges-Leroy et Sébastien Viller, Les apports du lidar à l’archéologie préventive : l’exemple de la LGV Est Paris-Strasbourg en Lorraine, in :
Archéopages, Hors-série 4, 2016, p. 82-91
Les forêts de feuillus autour de Nancy, comme la forêt de Haye, ont été bien prospecyées au 19eme siècle. Des murs, des voies, ont été identifés. De même dans le massif des Vosges (murs,
sanctuaires, bâtiments).
Le Lidar a permis de détecter en forêt :
-des mares ou mardelles,
"Les mardelles sont des dépressions humides dont l’origine, discutée depuis plus d’un siècle, oppose les partisans de théories anthropiques et ceux de théories naturelles".
-des systèmes de murets, du parcellaire,
"un parcellaire ancien inconnu jusqu’alors"
-des routes et des voies,
-des villas gallo-romaines sur des terres lourdes, abandonnées parfois au profit de pâturages.
Lire l'article en ligne :
https://doi.org/10.4000/archeopages.7737
-Compte-rendu des conférences de la SACSAM du samedi 18 novembre 2023
-Présentation de photographies du festival de Montier-en-Der
-Résumé de l'article "Les végétaux sur la cathédrale, le regard du botaniste", d'Alex Habets, paru dans la revue des Amis de la cathédrale de Reims, La Plume de l'Ange, n° 198, de juin 2023.
-Plusieurs auteurs ont déjà travaillé à identifier la flore représentée dans la scultpure de la cathédrale : Emile Saubinet en 1845, Levent en 1861, Emile Lambin. 40 plantes étaient identifiées sur un total de 2302 sculptures.
-L'auteur retrace l'évolutionn des représentations de la flore dans le contexte de l'évolution architecturale de la construction.
-Il distingue plusieurs périodes :
-Le principe de l'interprétation (acanthe, arum, plantain)
-Le principe de l'imitation, naturaliste (vigne, chêne, lierre, églantier)
-Le principe de la transformation (vigne, chêne, lierre, reconculte, chardon).
Au XVe siècle en revanche les artistes ne s'appuient plus sur la flore vivante mais réalisent des copies de copies.
L'auteur développe ensuite de nombreux exemples de plantes identifiables (dont la cymabalaire, l'iris, le treèfle, l'armoise, le figuier, le lys).
Une centaine de plantes ont ici pu être identifiées.
-Présentation de l'expositions présentée à l'annexe des Archives départementales de la Marne à Reims : "De fil en aiguille. L'industrie textile à Reims" présentée jusqu'au 16 décembre 2023.
"Ce que tout Rémois doit savoir sur la laine"
https://archives.marne.fr/page/exposition-de-fil-en-aiguille-l-industrie-textile-a-reims-
Cette industrie a connu un essor important au début du XIXe siècle. Elle a commencé à décliner en 1870.
-Résumé "Les plis cachetés conservés à l'Académie des Sciences"
"La procédure de dépôt de plis cachetés à l'Académie remonte à la fin du XVIIe siècle. Elle permet à un chercheur ou à un inventeur de prendre date quant à une découverte scientifique ou l'invention d'un procédé."
En savoir plus :
https://www.academie-sciences.fr/fr/Transmettre-les-connaissances/les-plis-cachetes.html
- Compte-rendu de la Séance de la SACSAM sur la pauvreté, d'après la conférence de Me Fontaine samedi 14 octobre
2023
"Un centre d’études techniques agricoles (CETA) est une association loi de 1901 créée et gérée par des exploitants agricoles souhaitant bénéficier d’une aide technique personnalisée permettant d’améliorer leurs pratiques et leurs performances de production. L’association regroupe des agriculteurs spécialisés (grandes cultures, maraîchage, arboriculture, viticulture). Un conseiller technique assure le suivi régulier de chaque exploitation (visites des cultures, interventions d’urgence, informations spécifiques...), ce qui permet au producteur de raisonner ses interventions et d’améliorer certaines pratiques." (source Wikipedia)
En savoir plus :
https://gallica.bnf.fr/blog/31052022/reseaux-agricoles-dapres-guerre-lecran?mode=desktop
-Retour sur la sortie en Argonne de juin dernier
-Les Journées du patrimoine 2023 :
-La faïencerie des Islettes
Visite du Centre d'interprétation de la faïencerie dite "des Islettes"
Présentation d'une sélection de faïences permettant d'apprécier la diversité des productions de la manufacture.
Établie en 1735 par Henri-Louis Leclerc, cette manufacture a joué un rôle majeur dans l'économie argonnais.
Elle a été une des plus importantes du quart nord-est de la France. Elle a compté jusqu'à 200 ouvriers.
De 1765 à 1848 elle a produit toutes sortes de céramiques, faïences de grand feu, terre à feu, terre de pipe.
Cette sélection est issue de la donation faite au musée de Lunéville pet Jacques Jouêtre et Henri Martin, anciens propriétaires de l'ancienne maison des dirigeants de la manufacture du Bois d'Epense.
En savoir plus :
https://tourisme-argonne-meuse.fr/exposition-faience-les-islettes/
-L’inventaire du patrimoine catholique dans la Marne : les exemples de Germinon et Vélye
-L'abbaye d'Andecy à Baye
restauration du pigeonnier, construit au XVIIe siècle (300 boulins sont à refaire)
pisciculture
-Recherche sur une croix de chemin ou de cimetière de Fagnières dont la représentation du Christ ressemble aux représentations jansénistes du Christ (les bras remontés par rapport aux représentations classiques).
-Les parutions
Sortie
- Vienne-la-Ville : les voies romaines
-Vienne-le-Château : la motte castrale
- La Chalade : l'abbaye, le monument Garibaldi, le pont Verdunois,
-Exposition Verreries gallo-romaines au Musée du Verre d'Argonne aux Islettes
-L'église Notre-Dame de Sainte-Menehould.
- Nicole Voltz et Marcel : itinéraire roman en pays châlonnais : de clocher en clocher.
- La vigne antique en Champagne.
Comptes-rendus :
-Journée archéologique du 31 mars
-La Cheppe , conférence du 2 avril
-Le pont de la Marne à Châlons (1940-1945)
-Comptes-rendus des journées d'histoire régionale à Joinville (15 avril 2023)
-Les enfants de la vannerie, Fayl-Billot (conférence de Pascal Poinsenot)
-La santé du petit enfant de 0 à 2 ans dans l'histoire de l'humanité (Martine Huot-Marchand)
-La maternité de Vouziers (Florent Simonet)
-Soigner les enfants boiteux, une découverte meusienne (Michel Pionnier)
-Assemblée générale, rapport moral, rapport d'activités et rapport financier.
-Texte sur la réception d'une sage-femme le 20 juin 1762 à Fagnières : "Réception de Marie Thérèse BERAT en l'office de sage-femme" (source : registres paroissiaux)
-Exposition "Paysage Panorama Patrimoine", du 30 janvier au 3 mars 2023 aux archives départementales de la Marne (antenne de Reims)
Les élèves du collège Paul Fort ont travaillé avec les artistes Ivan Polliart et Valéry Pelletier de l’association 23.03 (pour la promotion de l'art contemporain). Ils ont pu mener une réflexion
autour de la notion de paysage et s’inspirer de la riche variété des documents qui y sont conservés pour réaliser leurs propres créations.
"Les plans anciens ont particulièrement retenu leur attention : réalisés par des peintres et non par des cartographes, ils sont souvent agrémentés de décors pittoresques (bois, étangs, collines,
champs, paysans et animaux). Le paysage urbain a également été étudié avec les cartes postales de Reims, véritables témoignages de l’évolution de la ville. Quant aux carnets de voyage, ils ont
permis d’aborder des paysages plus exotiques. Enfin, les papiers peints provenant de l’usine Grantil ont fourni des exemples de détails végétaux, pouvant embellir le paysage."
-Le Comité d'Histoire Régionale organise le 23 mars 2023 une formation ": Initiation aux ressources de l’Inventaire Général du Patrimoine ", à
Châlons-en-Champagne :
https://framaforms.org/inscription-a-la-formation-comment-utiliser-les-services-de-linventaire-jeudi-23-mars-2023
-les 15 et 16 avril 2023 les journées d'histoire régionale 2023 sur le thème "L'enfance, grandir au fil des temps" à Joinville (Haute-Marne)
https://chr.grandest.fr/comite-dhistoire-regionale/les-actions-phares/les-journees-dhistoire-regionale/lenfance/
-Présentation de documents de 1863 et 1872 conservés aux archives de l'évêché de Châlons sur des conflits entre le curé de Jâlons et ses paroissien.n.es.
A cette occasion est évoqué l'abbé Paclin (ou Paquelin), né en 1820, ordonné vers 1845, curé de Jâlons de 1852 à 1855.
L'abbé Chapusot (1822-1897) lui succède de 1856 à 1874. Il travaille à :
-faire rénover la crypte de l'église,
-faire créer des vitraux pour l'église,
-relancer le pèlerinage à Saint Éphrem,
-publier deux ouvrages :
-Saint Éphrem, sa vie, son pélerinage à Jalons, neuvaine en son honneur, description de sa chapelle souterraine, Châlons-sur-Marne, impr. de J.-L. Le Roy, 1867, 122
p.
-Notice sur la vie de Saint Sébastien et sur la relique insigne de ce Saint Martyr, conservée dans l'Eglise de Jalons. Suivie d'un appendice sur la restauration de la crypte Saint
Ephrem, Châlons-sur-Marne, H. Laurent, Impr. de la Sie. Académique , 1863, 32 p.
-Présentation et lecture de documents sur Sompuis
Nos membres publient :
Les loutres dans la Marne (1897-1935).
Une disparition définitive ?
Michel Chossenot, Guy Venault, Dominique Tronquoy
2022
Impression : conseil départemental de la Marne
86 pages
Dans ce livre, les auteurs, après avoir étudié "l'éradication" des loups 'deux articles publiés dans les Etudes marnaises de la SACSAM, se sont intéressés aux loutres.
Ils publient ici de nombreux documents (archives, journaux, ouvrages spécialisés ...) pour montrer que la loutre était présente et chassée dans la Marne depuis longtemps.
A partir de la fin du XIXe siècle, dans la Marne comme dans d'autres départements, la loutre fu considérée comme un "ennemi" eu égard au nombre de poissons qu'elle consommait.
Sous la pression des pisciculteurs et des pêcheurs, le conseil général a décidé d'atribuer des primes pour chaque animal tué. L'étude des archives de ce système administratif a permis de cerner
les acteurs, les méthodes et les résultats de cette destruction.
Au-delà de ces primes, les auteurs approchent les autres causes ayant contribué à la disparition (définitive ?) des loutres avant la Deuxième Guerre Mondiale : modification de
l'environnement, travaux sur les cours d'eau... Le sujet intéresse bien d'autres aspects de la vie de cette époque depuis les professions de destructeurs jusqu'à la mode (fourrure).
Indésirable à l'époque, la loutre est maintenant protégée et sa réintroduction progresse lentement à partir du sud-ouest de notre région.
-Présentation du volume sur " Les Marais de Saint Gond "
-Les conférences du samedi de la SACSAM.
-Atlas sur le Pays de Châlons.
Le Pays de Châlons-en-Champagne en cartes et en chiffres - 2022
L’Agence d’urbanisme et de développement de l’agglomération et du pays de Châlons (AUDC) publie un nouvel ouvrage, intitulé Le Pays de Châlons-en-Champagne en cartes et en
chiffres 2022. Il aborde cinq thématiques : population, logement, économie, équipements et environnement.
Consulter l'atlas en ligne :
https://www.audc51.org/wp-content/uploads/2023/01/ATLAS-PAYS-CHALONS-2022_AUDC_BD2.pdf
-Compte-rendu de l'exposition au musée de Châlons "Du silex à la topka", jusqu'au 3 avril 2023
-Présentation de l'exposition à la bibliothèque Carnegie de Reims "Explorations cartographiques. La Champagne à la carte"
Table de Peutinger
Itinéraire d'Antonin
Historique des voies romaines dans la région
Plans cadastraux et cadastre romain
Indicateur routier de Macquenoise (Belgique)
-Présentation de la conférence sur le cycle Gérard « Saint-Memmie et le 5e Groupe cycliste », vendredi 14 octobre 2022 à l'espace culturel « La Chapelle »
de Saint-Memmie
"Le bâtiment de la mairie actuelle de Saint-Memmie a fait office de caserne (dite « Dutertre ») entre 1914 et 1918. Elle a notamment servi de garnison au 5e Groupe cycliste au début de la Grande
Guerre et sa chapelle voisine, était à l'époque le garage des bicyclettes utilisées par les soldats. C'est ce qu'ont révélé les recherches de Christophe Lagrange, membre de la Société d'histoire
et d'archéologie du sedanais et de la Société académique de Saint-Quentin, lui-même petit-fils d'un chasseur cycliste. Invité par le Souvenir français de Châlons, il a partagé avec le grand
public la reconstitution du parcours de son grand-père maternel et ses découvertes sur la monture de prédilection des bataillons de chasseurs : la bicyclette « Gérard », ancêtre du vélo pliant,
fabriquée à plus de 45 000 exemplaires par Peugeot de 1899 à 1920. Cette rencontre insolite s'agrémentera d'une exposition de documents et de photos d'archives. L'historien a recensé 226 modèles
de ladite bicyclette encore visibles dans le monde."
Consulter l'article complet :
https://www.lhebdoduvendredi.com/article/44369/lancetre-du-velo-pliant-retrouve-a-saint-memmie
-La motte castrale de Montenoison et le site gallo-romain de Compierre dans le Nivernais
Le site de Compierre est celui d'une agglomération secondaire romaine, disparue à la fin du IVème siècle de notre ère. On peut encore voir les ruines d'un théâtre, d'un temple
octogonal, d'un ensemble d'échoppes artisanales en bordure du Forum située le long d'une voie romaine importante reliant Autun à Entrains-sur-Nohain puis Auxerre.
-Les agglomérations secondaires
-Les "terres noires"
-Compte-rendu d'une visite du Paradis de Sommevoire (Haute-Marne)
Le Paradis est constitué d'une collection de modèles en plâtre de fonds de fonderie, situé en Haute-Marne à Sommevoire. Il constitue le témoignage d'une ancienne activité
métallurgique artistique.
Cet endroit a été surnommé le Paradis par les ouvriers parce que la statuaire religieuse dominait.
Il permet d'imaginer pour le XIXe siècle, l'envergure d'une production de fonte d'art et de sa diffusion, sur le plan national et international.
Cette activité a été initée par Antoine Durenne à partir de 1859. Il a collaboré avec des artistes sculpteurs comme Carrier-Belleuse, Auguste Bartholdi. Cette activité est intense jusqu'en
1895.
L'empreinte de la sculpture était prise dans un moule en sable dans lequel on coulait ensuite la fonte ( alliage de fer et de carbone).
Le site de Sommevoire est aujourd'hui géré par l'association Les Compagnons de Saint-Pierre, créée en 1976, qui oeuvre pour la sauvegarde de l'église Saint-Pierre de Sommevoire et pour celle du "Paradis".
Antoine Durenne
Né en 1822, il est le fils d'un chaudronnier parisien.
Il fait ses études à l'école des Arts et Métiers d'Angers, puis à l'Ecole Centrale de Paris.
Il se lance par la suite dans le négoce de fonte moulée.
En 1857 il loue la fonderie du Moulin Neuf à Sommevoire.
En 1859 il rachète l'usine et construit un 2e haut fourneau.
Il poursuit l'activité de fonte d'art jusqu'en 1995 sur un plan international.
Les fontes réalisées représentaient des sujets religieux et profanes : monuments commémoratifs (Poilu mourant de Jacques Déchin, Poilu victorieux d'Eugène Benet), fontaines, statues animalières, religieuses ou allégoriques, kiosques, luxuriants décors architecturaux, éclairages publics.
Ces œuvres équipent ou ornent d’innombrables villes en Europe, et dans le monde entier : États-Unis, Canada, Venezuela, Brésil, Mexique, Colombie, Algérie, Cambodge.
En savoir plus, consulter le site de l'association Fonte d'art Sommevoire :
https://www.fontesdart-sommevoire.org/
-Le mausolée de Bourgogne (Marne)
"Chapelle funéraire de la famille Faynot, l'édifice inspiré par l'art byzantin, (en particulier le mausolée de la Galla placidia à Ravenne) a été construit de 1898 à 1914 dans la petite ville de Bourgogne/Fresne en Champagne, à 15 km au nord de Reims. L'architecte Octave Courtois Suffit, grand prix de Rome reçut cette commande extraordinaire et fit appel à des artistes et artisans de grand renom pour le réaliser : le sculpteur Gustave Michel, le peintre orientaliste Georges Antoine Rochegrosse pour les cartons des mosaïques et l'atelier René Martin pour la réalisation de ces dernières."
Source : https://www.absolutmosaique.com/realisation-mausolee-de-bourgogne-en-champagne_17.php
"Ce mausolée a été édifié par la volonté d'une riche veuve native du village, héritière de l'immense fortune de ses parents agriculteurs, éleveurs et tisserands, épouse d'un magistrat à la
brillante carrière, "l'amour de sa vie" . A son décès en 1896, elle demande à ses connaissances parisiennes du monde artistiques d'immortaliser cet amour par la construction de cette immense
chapelle, bien vite appelée mausolée en raison de sa taille et baptisé par la presse actuelle de Taj Mahal à l'envers. Pour son malheur, elle va décéder en 1906 lors d'un pèlerinage vers la Terre
Sainte où elle pensait trouver un marbre magnifique pour le réalisation de l'autel. Immergée en mer de Sicile, son corps ne repose pas près de celui de son mari.
Faute d'héritiers décidés à entretenir le monument, il s'est lentement dégradé. "
source : https://dartagnans.fr/fr/projects/sauvegarde-des-mosaiques-du-mausolee-de-bourgogne/campaign
L'association de sauvegarde du mausolée de Bourgogne a été créée en novembre 2011 par des bénévoles.
Ses buts sont la restauration du monument, en particulier de ses mosaïques, l’inscription du mausolée comme monument historique, la diffusion de documents le présentant au public et
l’organisation des visites.
En savoir plus :
https://www.bourgogne-fresne.fr/sauvegarde-du-mausaul
-Signalement de ressources : le site internet de généalogie d'Elise Lenoble
https://www.aupresdenosracines.com/
Parution : Travaux de l'Académie nationale de Reims, volume 190, 2022
Dont les articles :
-Christianisme et urbanisme à Reims dans l'antiquité tardive (IIIe-VIIe siècles) par Robert Neiss
-Les ospedali (hospices) de Venise aux XVIIe et XVIIIe siècles : de la charite à l'excellence musicale Françoise Néouze-Blond
-La genèse du Club des Jacobins de Reims (1790-1791) par Claude Damery
-Enseigner les enfants du peuple à Reims avant Jules Ferry (1780-1880) par Michel Royer
-Hugues Krafft et l'Asie : voyages et collections par Emmanuel Dorffer
-Heurs et malheurs de l'industrie à Reims (1880-1914) : le redéploiement des espaces manufacturiers par Denis McKee
-"Le Boulangisme à Reims (1886-1889)", un royaliste rémois face au boulangisme par Antony Dussart
-L'aide apportée aux Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale : l'exemple des Juifs marnais par Jocelyne Husson
-Une brève histoire de l'élucidation du mystère des faux de Verzy par Jacques Bierne (...)
-Compte-rendu de la conférence de juin 2022 sur les découvertes archéologiques de Châlons et celles menées sur le tracé du futur réseau de chaleur urbain.
-Evocation de la découverte des vestiges d'un pont près de la Porte Sainte Croix.
Lors des travaux menés autour de la Porte Sainte Croix, les vestiges de la voûte d'un pont, restée en place, ont mis au jour. Il pourrait dater de 1770 d'après Bruno Malthet (Petit Catalaunien)
-Compte-rendu de la visite du dépôt lapidaire de la cathédrale de Reims à Châlons proposée dans le cadre des Journées du patrimoine (16 septembre 2022)
-Compte-rendu de la conférence du 14 octobre 2022 portant sur "Saint-Memmie et le 5e groupe cycliste" donnée par Christophe Lagrange, membre de la Société d'histoire et d'archéologie du sedanais et de la Société académique de Saint-Quentin.
Cette conférence a présenté l'histoire d'un groupe de 400 cyclistes rattachés à la 5e division de cavalerie, utilisant la bicyclette Gérard.
Les bâtiments de la mairie actuelle de Saint-Memmie servaient alors de caserne (appelée Dutertre) entre 1914 et 1918.
https://www.lhebdoduvendredi.com/article/44369/lancetre-du-velo-pliant-retrouve-a-saint-memmie
-Exposé de généalogie « Tout homme descend d’un roi et d’un pendu » et de recherche d'ADN.
Parution : Explorations cartographiques. La Champagne à la carte
Catalogue de l'expostion présentée à la bibliothèque Carnegie de Reims jusqu'au 15 janvier 2023.
Sommaire :
-Aux origines antiques de la cartograpghie
-La cartographie du Moyen Age au XVIe siècke : une cosmographie en constante évolution
-Les premières cartes en Champagne
-Le déocupage complexe du territoire sous l'Ancien Régime
-La cartographie champenoise aux XVIIe et XVIIIe siècles : la recherche de l'exactitude scientifique
-Les cartes militaies de la Champagne
-La cartographie, un outil de l'aménagement urbain
Parution : Comme un Rémois dans l’eau. Une histoire de l’eau à Reims de A à Z
Livret de l'exposition temporaire présentée au musée Saint-Remi, à Reims jusqu'au 30 septembre
2022
"Élément essentiel dont la préservation est aujourd’hui un enjeu majeur, l’eau joue un rôle important dans la constitution et le développement des grandes villes. Reims ne fait pas exception puisqu’elle s’est construite aux abords d’une rivière, la Vesle. De l’Antiquité à nos jours, les aménagements hydrauliques, destinés à alimenter et évacuer l’eau nécessaire à la population, ont largement participé à la structuration de la cité. Elle irrigue également chaque domaine de la vie quotidienne.
À travers un abécédaire ludique et didactique, lettre après lettre, le public est invité à découvrir de nombreuses thématiques, en parcourant l’histoire de Reims au fil de l’eau et de ses différents usages, qu’ils soient sociaux, économiques ou religieux. Des plus humbles objets du quotidien aux monuments les plus sophistiqués, une bonne part de l’ingéniosité humaine s’est consacrée à dompter, orienter, utiliser et conserver l’eau de la Vesle, l’eau de sources plus lointaines, l’eau des puits creusés au plus profond des sols, l’eau tombée du ciel, l’eau servant à se nourrir, à fabriquer, à transporter, à se divertir. Près de soixante-dix œuvres et objets, parfois inédits, illustrent ainsi l’importance de l’eau dans l’évolution de la structure urbaine de la cité des sacres."
Sortie à Auve
Sous la conduite de Philippe Bailly, nous avons visité lundi matin le moulin à eau d'Heutrégiville.
L'après-midi, Jean-Claude Deschatres, conservateur bénévole du Conservatoire d'espaces naturels de Champagne-Ardenne, nous a fait découvrir la pelouse sèche de Saint-Souplet-sur-Py.
Pour en savoir plus sur le moulin et la pelouse sèche consulter notre page consacrée à cette sortie :
N. Voltz, membre de notre association, nous signale l'existence d'un Groupe de recherche en Graffitologie Ancienne (GR.GA).
Cette association a été créée en 2015.
Son but est la préservation, l'étude et la publication des graffitis anciens.
Elle définit ainsi les graffitis : "le graffiti est une expression spontanée qui peut être belle mais qui n’a pas fait l’objet de préparation et n’aura pas de suite, elle est exécutée par un
anonyme non spécialiste de la représentation sur des supports qui la rende visible".
Ils sont exécutés par des personnes qui n’ont pas de légitimité reconnue, ils ne sont pas normatifs.
Exécuter des graffitis peut viser au délassement simple ou être porteur d’un message politique, poétique, volontairement absurde, religieux, esthétique, etc…
Ils constituent "un témoignage patrimonial et sociologique".
Le groupe a organisé des colloques en 2015, 2017, 2019 et 2021.
Les sommaires des interventions sont consultables en ligne sur le site internet de l'association :
Pour les graffitis du département de la Marne, consulter nos pages :
-avec des relevés et des photographies,
-sur les murs de l'église de Condé-sur-Marne, avec un texte sur les croix boulées.
Nous avons tenu notre assemblée générale annuelle :
- Rapport moral
- Rapport d'activité
- Rapport financier
-Nogent-L'Abbesse
Présentation du site et de l'association "Les amis du fort de Nogent-L'Abbesse" dont le but est : "Entretenir le fort de Nogent-L'Abbesse, restauration du site et toutes activités organisées
autour du site notamment la recherche de connaissances historiques".
Le fort de Nogent est un 12 forts construits autour de Reims après 1870 dans le cadre de la ceinture fortifiée du système Séré de Rivières dont le but était de défendre la
ville.
Les forts de Montbré, de Berru, de Witry-lès-Reims, de Fresne, de Brimont, de Saint-Thierry, appartenaient à ce sytème de défense.
Occupé par l'armée allemande pendant la Première Guerre Mondiale, le fort est ensuite abandonné à partir de 1918 et délaissé les 25 années suivantes.
De 1937 à 2004 il sert de dépôt de munitions.
-Parution d'ouvrages et de revues :
-Le petit journal de Sainte-Menehould et ses voisins, hiver 2022
-La ronce, par Patrick Desingly
-Le reliquaire de Sainte-Menehould, par John Jussy
-L’origine d’un vitrail de l’église des Charmontois : miracle... ou pas ?, par Jean Vigouroux
-Quelques cavalcades avant 1914, par Dominique Delacour
-Les poilus de Harlem, par Nicole Gérardot
-La Butte rouge, par Monique Parmentier-Speck
-Quand la ville achetait le Quartier Valmy, par John Jussy
-Promenades et Randonnées « Les Etangs de Givry », par Jean-Louis Le Hingrat
-Les chemins creux, la desserte forestière, par Jean-Louis Le Hingrat
-Les prénoms, par Nicole Gérardot
-Villages d’Argonne en 39-45, Les Charmontois, par Jean Maigret
-Le rêve de bébé. La poésie de la tombe, par Christine Francart
-Le Lambretta de la jeunesse, par John Jussy
-Quand l’hospice avait besoin de fournitures.
-Germain Renard, "Le déroulement du 1er combat aérien de tous les temps dans le ciel de la vallée de la Vesle", 2014, 71 pages.
- Bilan de notre dernière publication
- L'aviateur Renner, dernières informations
-Val de Vesle, commune exemplaire
- Histoire de Jâlons : état de la documentation.
Nous souhaitons publier une monographie sur l'histoire de la commune.
Au sujet des recherches sur l'histoire d'une commune : l'enquête Maggiolo
"Les monographies communales ont été réalisées à la fin du XIXe siècle par les instituteurs français à la demande
du ministère de l'Instruction publique
dans le cadre de la préparation des expositions de l'Enseignement primaire public aux Expositions universelles de 1889 ou de
1900.
Des initiatives locales antérieures nées des
sociétés savantes (de géographie, en particulier) semblent cependant avoir été le déclencheur de ce mouvement exceptionnel, favorisé
également par la tendance de l'époque à un développement de l'histoire locale. Des inspecteurs d'académie, soucieux d'améliorer l'enseignement de la géographie, ont alors suscité la réalisation de
mémoires ou de notices géographiques par leurs instituteurs. En 1877, le recteur Maggiolo entreprend une mission sur
l'alphabétisation des Français et a l'idée de lancer une enquête auprès des instituteurs. Cette enquête, qui obtient un grand
succès avec près de 16 000 réponses, a pu être le moteur de
recherches nouvelles dans les archives
communales.
Les monographies se développent dans les
années 1883-1889 en vue de concours ou
d’expositions scolaires locales, puis,
pour figurer en bonne place à l'Exposition universelle de 1889. Il s'agit de montrer, à l'occasion du centenaire de la Révolution française, les progrès de l'instruction
publique et l'efficacité des instituteurs pour enseigner l'histoire et la géographie. On espère d'autre part diffuser la culture dans les familles par l'intermédiaire des élèves.
Dans les années 1890, le ministère de
l'Instruction recommande alors la réalisation systématique d'une monographie communale par chaque instituteur ; des modèles imprimés de
quatre pages sont élaborés pour aider les instituteurs à les rédiger. Une nouvelle série de monographies est réalisée de 1897 à 1900 pour participer à l'Exposition universelle de 1900."
Texte de présentation sur le site des archives départementales des Vosges.
Ces monographies se trouvent dans la série T aux archives départementales de la Marne pour notre
département.
Evocation d'un épisode de la 2e guerre mondiale
Le 22 août 1944, quelques jours avant la Libération, un avion militaire allemand Messerschmitt 109 G 14 est abattu près de Vraux. Son pilote, Kurt Renner, gravement blessé, est recueilli
par un habitant à Aulnay-sur-Marne.
En novembre 1997, Kurt Renner est revenu à Aulnay et participer à une cérémonie au musée d’aviation de Vraux.
Ce récit est l'occasion d'évoquer la présence de terrains d'aviation dans la Marne et autour de Châlons, notamment à Athis :
"L'aérodrome d'Athis était un aérodrome militaire de la Seconde Guerre mondiale situé à environ 1 km au nord-est d' Athis , à environ 130 km à l'est-nord-est de Paris.
Il fut utilisé par la Luftwaffe , puis par l' armée de l'air américaine pendant la Seconde Guerre mondiale. Après la guerre, le site a été abandonné et est maintenant des champs agricoles.
Athis était un aérodrome de la Seconde Guerre mondiale construit par les Allemands en août 1944. La construction a commencé en juillet 1944 et consistait en des pistes en herbe et de simples
services de soutien. Il s'étendait au nord-est du village d'Athis et au sud-ouest de Tours-sur-Marne. La base était sur d'anciens champs agricoles plats bordés au nord par des bois dans lesquels
des avions et des services étaient dissimulés. L'aérodrome est désigné par plusieurs noms dans les documents de la Luftwaffe et des Alliés, notamment "Tours-sur-Marne", "Athis" et "Bisseuil"."
Source : https://military-history.fandom.com/wiki/Athis_Airfield
On peut également consulter :
L'atlas des anciens aérodromes :
https://www.anciens-aerodromes.com/
Et cet ouvrage sur Les terrains d'aviation :
Potier Patrick
Terrains d'aviation disparus en Champagne et Picardie.... Wez Thuisy-Prosnes, A-79, Mourmelon-Bouy, A-80
Edité par Copy-media impr. Mérignac
88 pages
2012
ISBN 978-2-95387132-6
De par leur proximité des frontières de l'est et du sud de l'Angleterre, la Champagne et la Picardie abritèrent de nombreux terrains d'aviation entre la fin des années 1930 et 1960. Ceux-ci
furent utilisés tour à tour par les Armés de l'Air française, anglaise, allemande et américaine. Ils sont pour la plupart disparus depuis longtemps. Cette série se propose de les faire revivre un
instant par l'image et le texte.
http://www.france-air-otan.net/STRUCTURE/Pages_web/DOB_Juvincourt_Bibliographie_Fr.html
Nous publions "1939/1945, De l'Exode au retour, Trois récits autobiographiques de civils et militaires champenois", 64 pages (tirage papier)
Le Cercle d’Histoire Locale du Pays Châlonnais, soucieux de garder
des traces de ses réunions et recherches historiques et de les transmettre, a décidé de les éditer sous la forme d’une publication qui comporte trois documents
« bouleversants » .
Il s’agit de trois témoignages concernant la 2e Guerre Mondiale.
Le premier, raconte les souvenirs de l’exode d’une mère et de son jeune enfant, fuyant de l’Aube à la vallée de la Saône, durant une dizaine de
jours en juin 1940.
Les deux autres évoquent les tribulations de deux prisonniers de guerre en Allemagne (Stalag VI B) et en Autriche (Stalag XVII) pendant toute la guerre. Leurs lettres témoignent de leurs
difficultés, mais aussi et surtout, de leurs soucis pour les leurs qui doivent assurer la bonne marche l’exploitation qu’ils ont dû abandonner.
Dans ces trois exemples des descriptions sereines, lucides , non apitoyantes, non vengeresses et apaisées.
Si vous souhaitez vous procurer cette publication, merci de nous contacter par courriel
- Compte-rendu des conférences de la SACSAM, des Journées d'Archéologie
- Les graffitis des églises de Dampierre-sur-Moivre et de Bussy-Lettrée
- Un point sur les publications en cours : l'exode et la 2e Guerre Mondiale
- Le corps expéditionnaire russe en France 1916/1918 et le cimetière russe de Saint-Hilaire-le-Grand.
Le corps expéditionnaire russe sur le front de Champagne
(ce résumé est fait à partir de l'historique dont le lien et les références complètes figurent ci-dessous)
Depuis 1896 il existait une alliance militaire franco-russe. La France et la Russie s'étaient engagées à se porter une aide réciproque en cas d'agression par une tierce puissance.
En décembre 1915, lors du voyage du président français Paul Doumer en Russie, il est envisagé l'envoi de troupes russes sur le Front occidental. L'Empereur Nicolas II accepte d'envoyer combattre, à titre d'essai, un Corps expéditionnaire de 45 000 officiers et soldats, placés sous commandement français.
Environ 40 000 hommes russes, dits volontaires, sont envoyés en France, acheminés par train puis par bateau, sur 30 000 km au total.
La 1ère brigade compte 10 000 hommes. Elle part de Moscou le 3 février 1916, prend le transsibérien jusqu'au port de Dairen (sur le Pacifique), puis le bateau, passe par le canal
de Suez et arrive à Marseille le 26 avril 1916.
Les hommes sont ensuite entrainés pendant 4 à 5 semaines au Camp de Mailly (maniement du fusil notamment).
Une partie d’entre eux combat au Chemin des Dames : cette brigade est envoyée en première ligne, entre Suippes et Auberive, au nord-est de Reims, de fin juin à la mi-octobre 1916, où elle
acquiert une solide renommée au combat.
En avril 1917 les Russes attaquent les positions allemandes au nord-ouest de Reims ; en deux jours ils prennent les ruines de Courcy, la Cote 108, le Mont Spin, et le Mont Sapigneul.
La Révolution russe et la propagande bolchévique ébranlent profondément les soldats russes. Certains se rebellent.
Le Corps expéditionnaire russe est dissous, une partie des hommes est envoyée travailler comme ouvrier près du front, et les soldats réfractaires sont envoyés en Algérie. La plupart d'entre eux
seront rapatriés à Odessa en 1919.
D’autres restent engagés et continuent à combattre, s’illustrant dans la Somme, à Soissons puis participant à la marche au Rhin et à l’occupation de l’Allemagne.
Certains sont restés deux ans en France, d’autres ne sont jamais rentrés et sont restés vivre en France.
Le cimetière russe de Saint-Hilaire-le-Grand
Le cimetière russe de Saint-Hilaire-le-Grand est aujourd’hui lieu de mémoire de tous les soldats russes morts sur le sol français ou à l’armée d’Orient pendant la Grande Guerre. En 1916 il était l’un des cimetières provisoires dans lequel des soldats russes étaient inhumés.
Au cours des décennies suivantes ont été regroupés dans ce cimetière les corps des soldats russes précédemment inhumés dans des cimetières provisoires de Sézanne, Cormicy, Suippes, et ailleurs.
Le cimetière de Saint-Hilaire devient « l’un des sept cimetières étrangers implantés en France que la Défense, en l’absence de convention avec les
États concernés entretient à titre gracieux ».
Le nombre de corps est de plus de 800 à la veille de la Deuxième guerre mondiale.
« En 2013, 914 corps de soldats du corps expéditionnaire russes reposent dans le cimetière de Saint-Hilaire-le-Grand . 488 y sont inhumés en tombes individuelles et 426 corps répartis entre deux ossuaires. »
Pour en savoir plus, lire l'historique de la publication de l'Association du souvenir du Corps expéditionnaire russe en France 1916-1918 (ASCERF) éditée en 2016 :
https://ascerf.fr/wp-content/uploads/2020/07/Ascerf_plaquette2016.pdf
Réunion au château de Coolus à 14h.
Au programme :
- les fouilles dans l'église de Jâlons,
- histoire et présentation du Château de Coolus,
- la Coole : la rivière et ses aménagements récents et visite sur le terrain.
Prochaine réunion : lundi 18 octobre
- compte-rendu de la sortie à Coolus.
- les fouilles de Notre Dame à Châlons par Marcel Gilbaut
- les textes à publier : l'exode et le cimetière américain de Champigneul
- Présentation des fouilles réalisées dans l'église Saint Ephrem de Jâlons-les-Vignes.
Sous le chevet de l'église s'étend une crypte rectangulaire (XIIe siècle), divisée en cinq vaisseaux par des piles rectangulaires et des colonnes. L'église supérieure a un plan classique en forme de croix latine, avec des collatéraux. Elle est toute entière couverte de voûtes d'ogives.
Sa construction remonte à la fin du XIIe siècle. Elle fut très endommagée en 1421 quand on y mit le feu pour en déloger les Armagnacs qui s'y étaient retranchés. Il fallut alors reconstruire tout le côté sud de la nef et les bras du transept.
L'église possède une belle tour du XIIe siècle, plantée sur la croisée du transept. Elle est pourvue d'un porche-galerie qui s'étend devant la façade.
Voir l'historique de cette église ici :
https://sanctuaires.aibl.fr/fiche/728/saint-ephrem-de-jalons
et une présentation ici
https://chlpc.jimdofree.com/eglises-de-la-marne/
Des éléments de ferronnerie Art Nouveau de l'architecte Hector Guimard ont été recensés à Châlons, rue Chevalier, avenue de Gaulle et avenue des Alliés, et notamment :
-des balcons de croisées (voir photographies ci dessus) réalisés par les Fonderies de Saint-Dizier Bayard Leclerc Saleur Chatel, correspondant à la planche n° 10 du
catalogue Guimard de 1905 :
https://e-monumen.net/patrimoine-monumental/gui_pl10-grands-balcons-ou-balustrades/
-des panneaux pour balcons en pierre réalisés par les Fonderies de Saint-Dizier Bayard Leclerc Saleur Chatel, correspondant à la planche n° 11 du catalogue Guimard de 1905
:
https://e-monumen.net/patrimoine-monumental/gui_pl11-panneaux-pour-balcons-en-pierre/
-des appuis de croisées réalisés par ces mêmes fonderies, correspondant aux planches n° 17 du catalogue Guimard de 1905 :
https://e-monumen.net/patrimoine-monumental/gui_pl17-appuis-de-croisees/
Un entourage de tombes en fonte autour du monument aux morts a aussi été recensé à Recy :
https://e-monumen.net/patrimoine-monumental/entourage-monument-aux-morts-recy/
Il correspond aux planches n° 44 du catalogue :
https://e-monumen.net/patrimoine-monumental/gui_pl44-pilastres-et-entourages-de-tombes/
Le
monument commémore les conflits de 1914-18, 1939-45, AFN-Algérie (54-62).
Il porte la signature du marbrier "E. VAXELAIRE - Chalons".
https://monumentsmorts.univ-lille.fr/monument/7352/recy-place/
Ces éléments ont été relevés et enregistrés par Monumen, un site qui recense les monuments publics et le décor urbain créés au XIXe siècle principalement, utilisant le métal
(bronze, fonte, plomb). Ce projet a été développé par le Réseau international de la Fonte d'art et l'ASPM (Association de Sauvegarde du Patrimoine Métallurgique, de Saint-Dizier).
Voir les éléments recensés à Châlons et à Recy pour en savoir plus :
https://e-monumen.net/
Pour en savoir plus sur l'architecte Hector Guimard, écouter l'émission "La compagnie des oeuvres" sur France culture (02/03/2021) :
Bibliographie :
Hector Guimard, le geste magnifique de l'Art nouveau
Georges Vignes
Editions du patrimoine
2016
176 pages
Collection Carnets d'architectes
https://www.eyrolles.com/BTP/Livre/hector-guimard-le-geste-magnifique-de-l-art-nouveau-9782757704943/
- Assemblée générale: compte-rendu d'activités, bilan financier ( dont cotisations)
- Les fouilles près de Notre-Dame-en-Vaux à Châlons : le quartier au XIXème siècle, photos et cartes postales, le plan cadastral, la destruction et reconstruction par Dominique Tronquoy.
- La pêche de l'étang de Belval par Guy Venault.
- Visites, conférences à venir, lectures....
Nous revenons sur ces publications, avec l'exemple d'une d'entre elle.
Pour connaître l'histoire du Stalag VI J , vous pouvez consulter les bulletins mensuels (Le nouvelliste Krefeld-Fichtenhaim).
Il est possible de consulter en ligne :
Le nouvelliste Krefeld-Fichtenhaim: Du N°13 au 1er mai 1941 jusqu'au N°68 – 15 janvier 1945.
Le nouvelliste: Du N°1 – novembre 1942 / N°3 au N°7 – septembre 1943.
https://www.bibliotheca-andana.be/?page_id=255679
Exemple
Association d'Entr'Aide et d'Assistance des Prisonniers de Guerre Français du Stalag VIJ n° 59, 15 avril 1944
-Editorial : Printemps !
-La journée du 12 mars : collecte de la mutuelle
-L'Homme de Confiance vous parle
-Pâques : vie catholique, culte protestant
-Potins
-Chez nos confrères
-Loisirs : La troupe de chez nous en vadrouille, Kommando 1718, activités théâtrales
-Nos mots croisés
-Article "La langue allemande est-elle pauvre ?" du lieutenant Jean Gayet
-Poésie
-Peinture
-Nécrologie
-Sports
-Centre d'informations (réemploi des P.G. rapatriés, reclassement des Prisonniers)
-Une histoire vraie
-Bande-dessinée
En complément des recherches menées par des membres de l'association, nous présentons ici quelques éléments de sources pour connaître la vie quotidienne des prisonniers de guerre dans les Stalags et Oflags : les Journaux de prisonniers.
Après la défaite et l'Armistice signé le 22 juin 1940, 1,8 million de soldats français sont faits prisonniers. Pour eux, une période de captivité et d'incertitude commence en Allemagne.
Un article de Dominique Bouchery présente sur le blog L'Argonnaute les journaux des prisonniers qui ont été publiés dans les camps :
"La numérisation de 70 titres environ par la Contemporaine offre une formidable plongée dans le monde des camps, dans ce quotidien, loin de la France, qui se lit aussi bien à
travers les réflexions géopolitiques sur le contexte européen, les positions et propositions quant à l’avenir – économique, social et culturel – de la France, les brèves qui transforment leurs
colonnes en relais avec les siens (l’enjeu du courrier) comme avec les autorités allemandes (le rôle de l’homme de confiance), sans oublier les pages sportives. Fonction récréative,
fonction informative, les journaux affirment surtout, de 1940 à 1945, leur fonction idéologique fidèle à la « Révolution nationale » dont la rhétorique sature les pages,
par le texte et l’image avec des francisques en majesté. Ces publications peuvent alors se lire aussi bien dans le cercle de l’intime qu’à l’échelle du camp mais aussi dans l’espoir du
rapatriement en France qu’il faut préparer. Elles apparaissent enfin comme des productions de cette zone grise entre prisonniers et geôliers comme l’explicite le sous-titre du Bébé du B.B. «
publié sur l’initiative et avec l’autorisation des Autorités allemandes ». Sans doute un des facteurs d’explication de la diversité des factures, que les parutions soient de
fabrication soignée ou qu’elles relèvent davantage du bricolage."
Lire la présentation complète :
https://argonnaute.parisnanterre.fr/Blog-des-collections/p76/Les-Journaux-de-prisonniers-et-d-associations-de-prisonniers-1940-2005-de-la-Seconde-Guerre-mondiale-Stalags-et-Oflags
Une partie de ces journaux a été numérisée et peut être consultée en ligne.
A titre d'exemple, au sein de notre association, l'histoire de Marcel Collard a été reconstituée.
Il avait été fait prisonnier le 4 juin 1940 à Dunkerque (Nord). Le 4 juillet il était arrivé à Eickhorst (en Westphalie) au Stalag VIb puis VIc.
Pour les Stalag VI, plusieurs journaux ont été recensés et notamment : "L'Aurore, écho du Stalag VI. K"
Pour en savoir plus sur l'histoire du stalag VI en Rhénanie du Nord-Westphalie, consulter cette étude :
https://www.stalagvia-16032.com/wp-content/uploads/2011/11/Stalag-VI-K-326-et-ses-Arbeitskommandos-fran%C3%A7ais-mise-%C3%A0-jour-10-05-2013.pdf
Nicole Voltz-Decor a aussi retracé ici l'itinéraire de Raymond Voltz, prisonnier de guerre n°42571 au Stalag
XVII B puis A de la région de Vienne.
Au Stalag XVII B était publié le Journal "Le Gai Mât".
L'exemplaire du août 1944 est consultable en ligne :
https://argonnaute.parisnanterre.fr/ark:/14707/a0115240480879vEFMU/a785bbffce
Plusieurs sites recensent ces journaux et permettent d'accéder à leur version numérisée :
-L'Argonnaute :
https://argonnaute.parisnanterre.fr/ark:/14707/a011521472636XWCShD
-Inventaire des journaux de camp sur le site des Archives nationales (cotes : F/9/2889-F/9/2920)
https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/ir/consultationIR.action?irId=FRAN_IR_003886&udId=c-57pfhbi47z--tlho59a5ypbi&details=true&gotoArchivesNums=false&auSeinIR=true
Recherches sur un graffiti trouvé sur un mur de l'église Saint-Martin de La Cheppe.
Consulter les photographies de graffitis sur notre site
On peut y lire :
"Soula Baptiste
59e Infanterie
Un combatant de Muret Haute Garonne
Campagne 14/15"
Marcel Gilbaut a effectué des recherches qui lui ont permis de retrouver la fiche dans le registre matricule de Haute-Garonne au nom de
Soula Baptiste, matricule 454, classe 1909, né le 7 septembre 1891 à Saint-Hilaire, canton de Muret, Haute-Garonne, fils de Soula Henri et de Mirpoix Marie.
On peut consulter sur internet le journal de marche du 59e régiment d'infanterie (39 pages) :
Entrée du 59e en campagne
"Le 59e Régiment d’Infanterie partit de Foix le 7 août 1914 laissant dans la vieille caserne Gaston de
Foix les anciens réservistes destinés à fournir le 259e R.I.R. Deux jours d’un pénible voyage
pendant lesquels la bonne humeur et l’entrain des hommes de se départirent pas un instant, tant était
fort le désir de revanche inculqué dès l’école dans l’âme de ces jeunes et vigoureux garçons, et le
régiment débarquait à Suippes dans la Marne. Ce furent alors les longues étapes à travers la
Champagne pouilleuse et l’Argonne, l’arrivée en Belgique, tandis que l’énervement des hommes
allait croissant, malgré la fatigue, et que le désir d’être engagés se manifestait, chez eux, un peu plus
vivement tous les jours."
Consulter le journal de marche :
http://jburavand.free.fr/historiques%20RI/RI-59.pdf
Le département de la Marne met en ligne la publication des journées d'études de 2019, "De la Paix aux reconstructions", qui se sont tenues les 5 et 6 décembre 2019 à Tinqueux et à Suippes. Ces
journées avaient été organisées chaque année du Centenaire de la Grande Guerre depuis 2014.
Sommaire :
-Introduction générale
-Ce que fut la guerre > Fréderic Guelton, historien militaire
-L’impossible oubli : du pèlerinage au tourisme de champ de bataille > Guy Carrieu,
Directeur général des services du Département de la Marne
La France dans le monde de 1919
-De Rethondes aux traités de Paix et
nouvel ordre mondial > François Cochet, professeur d’université
-L’évolution politique de Léon Bourgeois : du notable républicain au défenseur de la SDN (1888 – 1920) > Laurent Guillaume, professeur d’histoire et de géographie
La Mémoire et la Vie
-Recherches de corps et création des nécropoles nationales > Frank Lesjean, chargé de mission au Département de la Marne
-Malheur au vaincu ? Le devenir de quelques cimetières allemands de la Grande Guerre entre Laon et Reims > Guy Marival, historien [Saint-Vincent de Laon, Bouconville, Menneville]
-Fondre un monument aux morts > Patrice Alexandre, sculpteur
-France-Allemagne, des tentatives de rapprochement à la réconciliation > Jean-François Boulanger, ancien doyen UFR Lettres - Université Reims Champagne-Ardenne
-La réconciliation vue par un allemand > Karl Freudenstein, ancien interprète de conférences
Destructions - Reconstructions dans la Marne
-L'évènement ruine dans les Régions libérées > Stéphane Bedhome, historien et responsable du musée de
-Financer la reconstruction : Dommages de guerre et solidarité > Mathilde Greuet, doctorante à l’université de Lille III
-L'apport de la main d’oeuvre étrangère à la reconstruction de la Marne > Aurore Sat, directrice-adjointe des Archives départementales de la Marne
-Reconstruire la Marne, Fismes un exemple significatif du territoire > Bruno Dehaye et Bernard Richard, historiens de Fismes et de sa région
-Un village - des reconstructions : l'exemple de Thillois > Jean-Baptiste Sharffhausen, architecte D.P.L.G.
-Reconstruction des corps par le sport en France et dans la Marne > Christophe Henrion, enseignant STAPS – Université Reims Champagne-Ardenne
Destructions - Reconstructions dans la Marne
-De la zone rouge au camp militaire : patrimoine mémoriel et naturel > Jean-Paul Amat, professeur émérite de géographie, Sorbonne Université
-Diagnostic environnemental post conflit en Champagne > Alain Devos, professeur-géographe, Université Reims Champagne-Ardenne
Consulter la publication :
https://fr.calameo.com/read/0015365560bfc55cd8e16
Recherches sur la Plaque Etienne Lamarque dit Jules
Recherches effectuées à partir d'une plaque d’identité
Les plaques d'identité française - modèle 1881
Jusque là inexistante dans les rangs de l'armée française, l'idée de plaque d'identification est née aux États-Unis, au cours de la guerre de sécession. Elle a été adoptée en Allemagne dès 1869,
puis en France en 1874.
Adoptée le 2 septembre 1881, la plaque d'identité modèle 1881 est en maillechort (alliage de cuivre, nickel et zinc d'aspect argenté) et de forme ovale. Elle mesure 47 mm de long, 32 mm de
large pour 1 mm d'épaisseur.
Une seule plaque est affectée au soldat.
Depuis 1883 figurent sur la plaque :
-Recto: nom, prénom usuel (remplacé par le premier prénom porté sur son état civil dès janvier 1884) et classe
-Verso: l'indication de la subdivision de région et du numéro de registre matricule du recrutement
Cette plaque a été trouvée en septembre 2008 dans un trou de mur du Nartex de l'église Saint-Ephrem de Jâlons. Cette plaque est aujourd'hui disparue.
Inscriptions sur la plaque :
Lamarque Etienne 1893
Perpignan 1274
Les recherches de Marcel Gilbaut lui ont permis de trouver une fiche de décès du 28 décembre 1975, au nom d'Etienne Lamarque, né le 19 juillet 1893, à Losse , Landes , Nouvelle Aquitaine.
Il a retrouvé son acte de naissance dans les archives numérisées de Losse :
"Le 19 juillet 1893, commune de Losse est né Lamarque Etienne, de Lamarque Pierre 27 ans domicilié à Losse, et de Descoubet Anne 28 ans, domiciliée à Losse.
Il a trouvé le registre de matricule de Lamarque Etienne dit Jules, cultivateur résidant à Estigarde (Landes), né en 1893, classe 1913 de Mont-de-Marsan, matricule 915 (cote 1155W2 aux archives
départementales des Landes).
Il faisait partie du 44e régiment d'infanterie, dont le journal de marche est en ligne.
Le 10 septembre 1914, le régiment passe à Fère-Champenoise et part à la poursuite de l'ennemi sans pouvoir l'attraper.
A Matougues, le régiment constate que le pont placé sur la Marne a sauté, ce qui le retarde. Il constitue un petit pont fait de planches et un radeau pour traverser la Marne. Quelques hommes
tombent à l'eau et l'un se noie. Les Allemands tirent.
Le soir l'unité arrive à La Veuve.
Des recherches sur les registres matricules des Pyrénées Orientales permettent de retrouver :
Nom Prénom Date de naissance Classe Matricule
Lamarque Jean 1889 1909 426
Lamarque André 1892 1912 518
Lamarque Jacques 1892 1912 519
Lamarque Etienne J-Michel 1895 1915 1182
En revanche il ne figure pas de Lamarque Etienne né en 1893 (matricule Perpignan 1274).
Il a été retrouvé une fiche de décès du 28 décembre 1975 à Créon-d'Armagnac (Landes) au nom d'Etienne Lamarque né le 19 juillet 1893 à Losse (Landes).
Nous ne savons donc pas si Etienne Lamarque était le propriétaire de la plaque.
Pour plus de détails sur l'histoire des plaques d'identité, consulter le site :
https://www.reconstit.fr/2020/10/01/les-plaques-d-identit%C3%A9-de-l-arm%C3%A9e-fran%C3%A7aise/
Janvier 2021 - Ressources en ligne sur l'histoire de Châlons-sur-Marne
Cet ouvrage sur l'histoire de la ville de Châlons-sur-Marne est consultable en ligne sur le site de la Bibliothèque Municipale de Lyon :
Auteur : Édouard de Barthélemy (1830-1888)
Titre : Histoire de la ville de Chalons-sur-Marne et de ses institutions depuis son origine jusqu'en 1789
Publié en 1854 à Châlons
350 pages
Lien de consultation :
https://numelyo.bm-lyon.fr/f_view/BML:BML_00GOO0100137001101343569
Voir la table des matières détaillée :
https://numelyo.bm-lyon.fr/f_view/BML:BML_00GOO0100137001101343569
Ière partie Histoire des
institutions
Chapitre I : Organisation de la vie municipale
Chapitre II : Les évêques de Châlons et le chapitre Saint-Étienne
Chapitre III : Institutions religieuses à Châlons
Chapitre IV : Juridictions (dont ban de l'évêque)
Chapitre V : Organisation militaire de la ville de Châlons
Chapitre VI : Administration financière de la ville
Chapitre VII : État physique de la ville (agrandissements, rues)
Chapitre VIII : État moral de Châlons ancien
Chapitre IX : Arts et métiers - Corporations
Chapitre X : La monnaie de Châlons
IIe partie : Histoire de la ville
Première période : depuis l'origine de la ville jusqu'au XIVe siècle
Deuxième période : XIV et XVe siècles
Troisième période : XVIème siècle
Quatrième période : XVIIe et XVIIIe siècles
Cinquième période : XVIIIème siècle
Pièces justificatives
Chartes du comte de Champagne
Chartes relatives au service militaire
Pièces relatives à l'Échevinage
Règlement de la Compagnie de l'Arquebuse
Liste des bourgeois de 1375
Règlement financier de 1516
Noms des villes et villages contribuant à la réparation des murs de la ville
Liste des familles siégeant au Conseil de ville de Châlons
(...)
Parutions - janvier 2021
Le petit journal de Sainte-Ménehould et ses voisins d'Argonne, hiver 2020-2021, n° 89
-La crèche de Noël vivante des Charmontois
-La guerre de la chapelle de Saint-Rouin
-Sources et fontaines guérisseuses
-La poste, suite et fin
-Le four de Paris
-Les veillées
Site internet de l'association :
http://www.menouetsesvoisinsdargonne.fr/spip.php?rubrique105
Dictionnaire de personnalités argonnaises, Jacques Hussenet et Michel Godard (dir.),
Association Terres d’Argonne, 2020
240 p.
Les auteurs ont voulut honorer, voire sortir de l’oubli, ces noms de personnalités ou de familles qui, par leur notoriété,
à toutes les époques et dans divers domaines, ont laissé leur empreinte. Ce dictionnaire réunit ainsi les notices biographiques d’un président de la République et d’un cardinal, de
trois membres de l’Académie française, huit de l’Institut de France, deux de l’Académie de médecine, un de l’Académie des Sciences
morales et politiques, et un de l’Académie Goncourt. On y trouve également des directeurs de recherche au CNRS, des recteurs d’académie, des ministres, des députés et des
sénateurs, des présidents de Conseils généraux, des archevêques et des évêques, de nombreux religieux, scientifiques, duc et barons d’Empire... La
dictionnaire comprends de plus de 500 noms.
29 € (+ 8 € de port).
Commande et règlement (chèque à l’ordre de Editions Terres d’Argonne) à adresser à : Terres d’Argonne, Tour Louis XVI, 55270 Varennes-en-Argonne
Lundi 12 octobre 2020
Nous avons pu reprendre et organiser une séance avec à l'ordre du jour :
- Les cotisations 2020.
- La présentation des travaux de restauration pour le choeur de l'église Saint Ephrem de Jâlons-les-Vignes.
Sous le chevet de l'église s'étend une crypte rectangulaire (XIIe siècle), divisée en cinq vaisseaux par des piles rectangulaires et des colonnes. L'église supérieure a un plan classique en forme de croix latine, avec des collatéraux. Elle est toute entière couverte de voûtes d'ogives.
Sa construction remonte à la fin du XIIe siècle. Elle fut très endommagée en 1421 quand on y mit le feu pour en déloger les Armagnacs qui s'y étaient retranchés. Il fallut alors reconstruire tout le côté sud de la nef et les bras du transept.
L'église possède une belle tour du XIIe siècle, plantée sur la croisée du transept. Elle est pourvue d'un porche-galerie qui s'étend devant la façade.
Voir l'historique de cette église ici :
https://sanctuaires.aibl.fr/fiche/728/saint-ephrem-de-jalons
et une présentation ici
https://chlpc.jimdofree.com/eglises-de-la-marne/
- Compte-rendu des visites, expositions, ouvrages de cet été.
-Le détournement de la Marne à Châlons et l'établissement de son canal Latéral
-Nicole Voltz, le choléra à Châlons en 1832
- Nicole Voltz évoque la première vague de choléra au XIXème siècle, à Châlons, en 1832 et le rôle de l'abbé Henriet (1794-1832) dans la lutte contre cette épidémie dont il fut lui-même victime.
La France est frappée par 3 épidémies de choléra, en 1832, en 1853 et en 1865.
L’épidémie de choléra de 1832 est connue grâce aux sources écrites telles que :
-les registres d’état civil (décès),
-les délibérations des séances de Conseil municipal qui prend des mesures,
-les instructions données par le préfet,
-des témoignages écrits tels que des lettres.
Mais le petit patrimoine rural raconte aussi l'histoire de ces épidémies.
Pour se protéger de l’épidémie ou pour remercier d’avoir été épargnés par l’épidémie, pour garder la mémoire de ceux qui ont oeuvré pout soigner les madades, des statues sont achetées, des croix
sont érigées, des chapelles sont construites.
En voici quelques exemples (en dehors du département de la Marne) :
-Une croix monumentale est érigée en 1832 par les habitants de Hallering (Moselle) :
"Ce monument a été dressé à l'occasion de l'épidémie de choléra qui sévissait dans le Pays de Nied comme dans toute la France. Il s'agit de la première croix du choléra érigée dans ce Pays à
cette occasion. Il semblerait, au vu des archives paroissiales, que Simon Waris, curé de Marange-Zondrange-Hallering à l'époque, soit l'initiateur de sa construction."
https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA57002499
-Une statue de saint Roch à Pithiviers
(Loiret)
"D'après le registre paroissial, cette statue aurait été acquise en 1832 à l'occasion de l'épidémie de choléra."
https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/PM45000578
-Une statue de saint Grégoire à Soultzmatt (Haut(Rhin)
"Reconnaissants d'avoir été épargnés en 1855 , les habitants du haut du village érigent une statue à saint Grégoire, à l'angle de la rue de la Vallée et de la rue du Dr. Kubler, l'endroit précis
où la légende veut que le choléra se soit miraculeusement arrêté...."
https://obermundat.org/medecine/280-cholera
-Chapelle Saint-Sébastien à Saint-Avold (Moselle), au nord de la R.D. 103
"Chapelle construite en 1832 par les habitants du village, à la suite d'une épidémie de choléra"
https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00037001
-Une croix à Hallering (Moselle) Ferme ; atelier de tailleur dit Schnida Baptist Houss (maison du tailleur Baptiste) ou Maison à la Croix
"Le principal intérêt du bâtiment réside dans l'ensemble traditionnel bien conservé qu'il forme avec la croix monumentale plaquée sur la façade, entre les deux travées de fenêtres. Cette croix,
propriété de la commune, a été érigée en 1832, à l'occasion de l'épidémie de choléra."
https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA57002490
-Le Mausolée Pailloux-Haumonté à Saint-Ambreuil (Saône-et-Loire)
"Description de l'iconographie : symboles de la médecine et des arts libéraux. Bas-reliefs de la pyramide : portraits en buste des époux, de profil, sous un ange en buste tenant une couronne,
séance du conseil municipal, le docteur Pailloux soignant des blessés et des cholériques.
Monument funéraire représentant le couple gisant sous un linceul avec, aux angles du soubassement, des paysans et paysannes pleurant, accompagnés d'enfants agenouillés."
https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA71001835
En complément de cette présentation, il est possible d'écouter en ligne, sur le site de France inter, l'émission La marche de l'histoire de Jean Lebrun du mercredi 22 octobre 2014 :
L’épidémie de choléra de 1832
durée : 28 minutes
https://www.franceinter.fr/emissions/la-marche-de-l-histoire/la-marche-de-l-histoire-22-octobre-2014
" « La peste ou le choléra ? » La première n’était pas oubliée mais les autorités, tant médicales qu’administratives, savaient depuis la fin des années 1810 qu’un nouveau danger de pandémie couvait en Asie et pouvait survenir en Europe : le choléra. Broussais, le maître du Val de Grâce, voyait partout des gastro-entérites. Là, c’en était une, sérieuse. Déjections par le haut et par le bas, crampes nerveuses, grand abattement et le visage qui changeait de couleur…
Dès la fin de 1830, on sent la menace approcher. Le ministre de l’Intérieur Casimir Périer, précautionneux, prend en 1831 des dispositions qui semblent tout prévoir comme sur du papier à musique."
En complément il est aussi possible de visionner la chronique "Décryptages" de l'émission : "Choléra, elle court, elle court, la rumeur", émission "28 Minutes" du 10 avril 2020 sur Arte.
L'historien Xavier Mauduit revient en avril 1832, quand le choléra faisait des ravages en France :
https://www.arte.tv/fr/videos/097224-004-A/cholera-elle-court-elle-court-la-rumeur-28-minutes/
Durée : 2 mn 30
Revues et livres parus récemment
Le Petit Catalaunien illustré n° 112 automne 2020
"En 1920 à pareille époque, le sujet d’actualité de l’automne était la commémoration du cinquantenaire de la IIIe République. On le célébra deux fois, la première à sa date anniversaire, la
seconde avec la commémoration de la victoire, le 11 novembre, ce qui suscita bien des débats entre les républicains de toujours et ceux de la veille. À la même époque, loin de ces querelles
subalternes, Léon Bourgeois présidait le Conseil de la Société des Nations dont il était le père spirituel. Il ignorait alors que le comité Nobel allait le récompenser pour l’immense tâche que,
depuis vingt ans, il avait accompli afin de poser les bases d’une paix universelle. Ces deux dossiers ne nous ont pas pour autant fait oublier que si tout le monde est d’accord pour sauver la
planète, les contradictions commencent lorsqu’il s’agit d’agir concrètement, sur le pas de notre porte. De la République à la planète, il y a bien des combats à mener pour les préserver et
instaurer la paix universelle"
http://www.catalaunien.net/
En attendant la reprise prochaine de nos séances ...
Focus issu de la séance du 17 février 2020 (publié en septembre 2020)
Les Post Missam de l'évêque Mgr Monyer de Prilly, évêque de Châlons-sur-Marne
Marie-Joseph-François-Victor Monyer de Prilly (1775-1860)
Évêque de Châlons-sur- Marne 1823-1860
Originaire d'Avignon, il poursuivit d'abord une carrière militaire.
Il rentre au séminaire d’Aix et reçoit les ordres en
Depuis le 17 mars 2020 et jusqu'en septembre 2020 inclus nos séances mensuelles sont suspendues.
En attendant de pouvoir reprendre, et en écho à l'actualité, voici quelques articles évoquant l'histoire d'épidémies qui ont eu lieu dans le passé à Châlons et notamment, la
peste au Moyen Age, et comment elle a affecté le fonctionnement de la ville :
"Quand les Châlonnais voyaient dans les cochons, les planètes ou la colère divine les causes des épidémies"
04/04/2020, journal L'Union
La maladie a régulièrement frappé la cité. Les causes envisagées étaient parfois étonnantes.
https://www.lunion.fr/id143484/article/2020-04-04/quand-les-chalonnais-voyaient-dans-les-cochons-les-planetes-ou-la-colere-divine
"Face à la peste, le conseil de ville de Châlons imposait un confinement plus ou moins bien suivi"
07/04/2020, journal L'Union
Que l’on soit riche marchand ou miséreux, les gardes étaient plus ou moins sévères.
https://www.lunion.fr/id143942/article/2020-04-07/face-la-peste-le-conseil-de-ville-de-chalons-imposait-un-confinement-plus-ou
Lundi 2 février 2020 et lundi 20 janvier 2020
-réunions, livres, dernières informations,
-St Mard sur le Mont : publication,
-La pêche de l'étang de Belval
-Le lac du Der, les inondations
-Le "Postmissam" de Mgr Prilly sur les voyages en chemin de fer
Publication
Nous publions un fascicule de 16 pages, fruit des recherches menées par les membres de l'association pour la sortie du lundi 18 juin 2018, sur l'histoire de Saint-Mard-sur-le-Mont. Ces recherches ont été complétées depuis la sortie. Elles ont permis de présenter différents documents notamment sur l'histoire :
-du village,
-de l'église, reconstruite en 1774-1777 (texte de la bénédiction et texte de la pierre plaque funéraire de Jean Baptiste Le Rebours, seigneur de Saint-Mard),
-la maison-forte,
-le cimetière (plus ancienne tombe conservée, chapelle de la famille Plaict, tombes de la famille de L'Escale et éléments en fonte de fer).
- Informations diverses : livres, conférences, sorties.
En liaison avec les thèmes de recherche des dernières séances, les membres présentent ces ouvrages :
En 1914, j'avais 16 ans
sous la plume de René Petit
"Les Cahiers de Guerre 14-15, sous la plume de René PETIT, représentent le témoignage unique d'un adolescent rémois de 16 ans sous les bombes allemandes. Lorsque la « Grande Guerre » de 1914-1918 a éclaté, René PETIT, venait tout juste d'avoir 16 ans. Il décida de consigner chaque jour sur des cahiers d'écolier les événements qui se déroulaient au cœur de Reims, ville située en première ligne du front durant ce conflit. Ses écrits démarrent le 16 septembre 1914 pour s'arrêter brutalement le 7 avril 1915 lorsque l'immeuble qui abrite sa famille est détruit par des obus. Ces cahiers retracent l'histoire de Reims, la « martyre » à travers les yeux du jeune homme. Des ruelles détruites aux bombardements de la cathédrale, cette « chronique » quotidienne est un véritable hommage à la ville de Reims, qui laisse imaginer aisément la constante inquiétude des habitants et le caractère incessant des bombardements. Indépendamment de ce cortège de victimes et de destructions, René PETIT évoque également le courage et l'entraide qui existaient dans la vie quotidienne des rémois."
En 1914, j'avais 16 ans
Auteur : René Petit (1898-1957)
Publication : Witry-lès-Reims : DEFG éditions
Parution : 2015
Environ 172 pages
ISBN : 978-2-35787-014-7
De la terreur à la Lune - La saga des armes secrètes d'Hitler
Hugues Wenkin
"L'histoire de la contribution de l'ingénieur allemand Wernher von Braun à la conquête spatiale américaine. Au service des nazis durant la Seconde Guerre mondiale, puis naturalisé américain en
1955, il développa le missile balistique V2 dont la technologie, captée par les Alliés à la fin de la guerre, permettra de propulser vers l'espace les premiers vols habités."
De la terreur à la Lune - La saga des armes secrètes d'Hitler
Hugues Wenkin
Editions Pierre de Taillac, Weyrich édition
collection Beaux livres
parution : juin 2019
240 pages
978-2-36445-135-3
Ligier Richier : un sculpteur lorrain de la Renaissance
Actes du Colloque Ligier Richier, Saint-Mihiel, Meuse, 4-7 octobre 2007
"Le plus grand artiste lorrain de la Renaissance est né vers 1500 à Saint-Mihiel (Meuse), dans un milieu d'artisans d'art. On ignore tout de ses années de formation comme jeune sculpteur, mais dès 1530 il est présent sur d'importants chantiers princiers. Ligier Richier travaille le bois, mais surtout la pierre calcaire exploitée dans la région de Saint-Mihiel. Il expérimente des techniques de polissage qui donnent à la pierre cet aspect de marbre. Son génie novateur se nourrit également du style et de l'iconographie propagés par les gravures de Dürer, ainsi que par la peinture et le vitrail. Les œuvres de Ligier Richier sont toutes d'inspiration religieuse ou funéraire. Le caractère traditionnel des sujets - la Passion du Christ y occupe une place prédominante - ne doit pas faire oublier la grande dramaturgie du maître lorrain et la hauteur de sa méditation. Elles le rendirent fameux de son vivant déjà, et jusqu'à nos jours frappèrent poètes et voyageurs. La plupart de ses œuvres visibles sont en Lorraine, et particulièrement dans la Meuse : la célèbre Mise au tombeau (ou Sépulcre) à Saint-Mihiel, la Pietà à Étain, le Squelette ou Décharné (Transi) à Bar-le-Duc, la Sainte Femme à Clermont-en-Argonne, le retable de la Passion à Hattonchâtel... ainsi que l'extraordinaire Gisant de Philippe de Gueldre du Musée lorrain de Nancy et des fragments du décor de la chapelle des Princes au musée du Louvre à Paris. La qualité de sa production place Ligier Richier parmi les grands sculpteurs de la Renaissance en Europe. "
Ligier Richier : un sculpteur lorrain de la Renaissance
Directeur de publication : Noëlle Cazin et Marie-Agnès Sonrier
Parution : 15/04/2013
Éditeur(s) : Vent d'Est
Editeur scientifique : Association des amis de la Bibliothèque bénédictine de Saint-Mihiel
245 pages
ISBN : 979-10-90826-05-2
Les Gagne-Misère - Boutet Gérard
"Les ouvrages de Gérard Boutet sont centrés sur la grande et la petite Histoire, la tradition populaire, la vie quotidienne dans le monde rural, les savoir-faire artisanaux qui disparaissent.
Journaliste, il a publié des centaines d'entretiens avec des personnes qui ont exercé des professions variées et souvent pittoresques. Le corpus de connaissances ainsi accumulé a alimenté une
abondante production de livres (les collections Les gagne-misère, La belle ouvrage ou Ils étaient de leur village), témoignages directs d'une époque révolue, comme le monumental dictionnaire
encyclopédique intitulé La France en héritage (octobre 2007) qui recense les métiers et les coutumes de tout le territoire français de 1850 à 1970."
Dans ce livre "Les petits métiers oubliés" sont présentés les métiers de :
Le pêcheur de saumons. Le berger. Le tondeur de moutons. La barbière-perruqière. Le vigneron. La safranière. Le tireux de cailloux. La ravaudeuse. Le forgeron et le maréchal-ferrant. Le tailleur
de limes. Le bourrelier-matelassier. Le cordier. La réparatrice de parapluies. Le tuilier-briquetier. La gardeuse d'oies. Le sabotier. La cueilleuse de perce-neige. Dans les bois. L'élagueur. Le
débardeur-roulier. L'écorceur. Le fabricant de ligots. Le charbonnier. Le balaitier. Le fendeur de merrains.
Les Gagne-Misère - Boutet Gérard Éditeur : France loisir, Paris
Date d'édition : 1988
254 pages
ISBN : 9782724268874
Lundi 16 décembre 2019
- Informations diverses : livres, conférences, sorties.
En liaison avec les thèmes de recherche des dernières séances, les membres présentent ces ouvrages :
Châlons-en-Champagne.
Une ville de l'arrière-front au coeur de la Grande Guerre
"L'histoire des grandes villes en guerre en 1914-1918 a fait l'objet de nombreuses publications, qu'il s'agisse des capitales - Paris, Londres, Berlin - ou des villes bombardées comme Arras ou Reims. En revanche, le cas d'une ville moyenne, préfecture d'un département, à proximité du front, a rarement été examiné. C'est l'objet de cet ouvrage, qui aborde la question dans toute sa diversité : comment Châlons (alors sur Marne) a-t-elle vécu cette guerre ?
Plusieurs dimensions font l'originalité de la Préfecture de la Marne dans le conflit. Avant même d'être une ville de l'arrière-front, Châlons est la capitale de l'état-major de la 6e région militaire (RM). Dans le cadre de la mobilisation de début août 1914, cette structure de la RM s'avère capitale ; elle est notamment évoquée à travers la mobilisation à Châlons de deux Maurice célèbres : Genevoix et Ravel. Après les affres de la bataille des frontières et la courte occupation allemande, Châlons s'installe dans la guerre de positions en accueillant l'état-major de la 4e Armée française, qui joue un rôle essentiel à plusieurs reprises dans l'ensemble des opérations militaires. En 1915, 1917, 1918 notamment, cette armée est au coeur de lourdes opérations. Châlons se trouve à nouveau bombardée en 1918. Durant la "guerre installée" que constitue le front fixe des Vosges à la mer du Nord entre 1915 et 1918, la présence militaire à Châlons est considérable : jusqu'à 20% de la population. C'est toute la vie de la cité qui est touchée par la forte présence militaire française, venant en rythmer la vie quotidienne, et les comportements des autorités civiles et religieuses, comme le fonctionnement public et privé. En 1918, les soldats américains débarquent massivement dans la ville. Cet ouvrage rend enfin justice à une ville dont le rôle durant la Grande Guerre est souvent ignoré, notamment au travers de son rôle fondamental dans la prise en charge des blessés à proximité du front."
Châlons-en-Champagne
Une ville de l'arrière-front au coeur de la Grande Guerre
15 octobre 2019
Sous la direction de François Cochet et Jean-Christophe Sauvage
Editeur : Hémisphères Editions
15 octobre 2019
262 pages
ISBN : 978-2377010561
"Le livre La Grande Guerre des Français est paru en 2018. Il s'est construit à partir des centaines de milliers de documents déposés par les Français en 2013 et
2014 lors des deux campagnes de la Grande Collecte, aux Archives nationales et départementales.
En 2013 et en 2014, dans la dynamique du lancement du centenaire de la Grande Guerre, les Français ont été invités à se rendre massivement dans différents lieux de dépôt des Archives de France,
pour y déposer leurs archives familiales relatives au conflit 14-18, afin qu'elles soient numérisées et mises à la portée du plus grand nombre. Des centaines de
milliers de citoyens ont répondu à l'appel de la Grande Collecte en confiant correspondances, cartes-postales, dessins, etc., une masse de documents inédits qui, aujourd'hui,
nourrissent un ouvrage de 512 pages, produit par la Mission du Centenaire.
A travers des destins d’hommes et de femmes ordinaires choisis et présentés par l’historienne Clémentine Vidal-Naquet, cet ouvrage chemine dans les affres du conflit et aborde "les
transformations des sociétés en guerre à l’échelle des familles" en mettant l’accent sur la dimension la plus intime du conflit, ainsi que sur ses suites.
Foisonnant, riche de plus de 1200 documents, lettres, cartes postales, journaux de guerre, objets, dessins et photos, il offre un kaléidoscope dévoilant quatre années de guerre dans leur
dimension la plus quotidienne et la plus émouvante : prendre la plume pour la première fois, labourer les champs, prendre le train et découvrir des paysages inconnus, creuser une tranchée, panser
un camarade blessé, combattre l’ennemi, enterrer le soldat tombé, quitter son village ou se protéger des bombardements, exprimer l’affection, le dégoût, le manque, le désir, l’effroi, la
lassitude, l’espoir, la peur… Autant de gestes et de sentiments mis en mots par les acteurs du moment, auxquels l’écriture ordinaire donne accès, à un siècle de distance, pour nous permettre de
mieux comprendre l’un des événements majeurs du siècle dernier."
La Grande guerre des Français
A travers les archives de la Grande Collecte
2018
511 pages
ISBN 978-10-95275-01-5
L'ouvrage est vendu en supplément des titres de la presse quotidienne régionale suivants et diffusé via leurs créneaux de vente : La Voix du Nord, Nord Éclair, Le Courrier
Picard, L’Aisne Nouvelle, L’Union, L’Ardennais, L’Est Éclair, Libération Champagne, L’Est Républicain, Le Républicain Lorrain, etc.
Le Nouveau Monde dans la Grande Guerre
Espoirs et enjeux - Journées d'étude 9 et 10 novembre 2017 à Châlons-en-Champagne
Les actes de ces journées d'études sont publiés par le conseil départemental de la Marne.
"1917 : la longueur du conflit entraîne une certaine lassitude des combattants et de l’arrière, n’offrant aucun règlement militaire mais à l’inverse, un durcissement et une extension des
affrontements. Une nouvelle configuration de la guerre apparaît avec le retrait de la Russie et l’engagement des États-Unis. Cette évolution fait naître de nouveaux espoirs dans le camp de
l’Entente, mais également au sein des communautés américaines. L’année 1917 porte en germe la nouvelle société mondiale d’un vingtième siècle qui s’annonce mouvementé."
Sommaire
Introduction
-1917, Le Monde en guerre
-L'armée américaine dans la Grande Guerre
-Les Américains dans la guerre
-L'engagement des volontaires américains et la Légion au secours des Etats-Unis
-L’escadrille Lafayette entre histoire et légende
-L'aide humanitaire en 1914-18
-Les Etats-Unis en guerre
-Les soldats américains sur le front
-La contribution amérindienne dans la Grande Guerre
-Combattre le kaiser pour en finir avec Jim Crow, les Harlem Hellfighters dans la Grande Guerre
-Armées sans Etat, les nouveaux belligérants de l'année 17
-Les États-Unis et la naissance de la Tchécoslovaquie
-La création d'une armée polonaise autonome en France en 1917
-Arrêter la guerre en 1917 ?
-Les tentatives de négociation de paix
Le Nouveau Monde dans la Grande Guerre
Espoirs et enjeux - Journées d'étude 9 et 10 novembre 2017 à Châlons-en-Champagne
Edité par le département de la Marne
2018
145 pages
ISBN 978-2-9563220-0-9
Ne peut être vendu
V1, arme du désespoir
Yannick Delefosse
"Cet ouvrage est une nouvelle édition, en 2011, du premier "V1, arme du désespoir" paru en 2006.
Il comprend 60 nouveaux plans, 514 nouvelles photos et 20% de texte supplémentaire et a donc été enrichi.
Tous les chapitres sans exception ont été remaniés et complétés, avec un apport particulier à ceux qui sont consacrés à la recherche, au développement, à la technique et à la mise en oeuvre de l'arme. A l'étude beaucoup plus complète des stockages souterrains est venue s'ajouter une approche plus pointue du 155 Flak régiment, de son organigramme, de ses uniformes et même de ses pertes. Les contre-mesures ne sont pas oubliées, des plus réalistes aux plus aléatoires, jetant un éclairage parfois très cru sur certaines idées reçues, images d'Epinal ou autres mythes. Enfin, la liste récapitulative des sites a été entièrement revue et corrigée pour coller à la réalité des modifications sur le terrain. "
V1, arme du désespoir
Yannick Delefosse
Editeur : Les Editions LELA PRESSE
Collection : Histoire de l'aviation
2011
384 pages
ISBN-13 : 978-2914017602
Lundi 18 novembre 2019
- Informations diverses : livres, conférences, sorties.
Le Brasier Champenois. Histoire d'une solidarité
Yves Tesson
Editions Tallandier
août 2019
304 pages
22 €
"Yves Tesson nous plonge ici dans l’histoire de l’une des toutes premières mutuelles créées en France : CMMA Assurance (la Caisse Mutuelle Marnaise d'Assurances), héritière des bureaux de charité des évêques de Champagne au XVIIIe siècle et de la Caisse départementale des incendiés de la Marne au XIXe siècle.
À travers des archives inédites, nous découvrons la construction d’une « solidarité champenoise » à laquelle tous les grands acteurs de la région ont successivement contribué : Rouillé d’Orfeuil, philosophe des Lumières et intendant du Roi, monseigneur Leclerc de Juigné, futur archevêque de Paris qui encouragea l’abolition des privilèges, ou encore Bourgeois de Jessaint, préfet habile qui refonda la Caisse sous l’Empire en rassemblant les élites locales en dépit de leurs divergences politiques… Et bien d’autres encore qui, jusqu’à la transformation de ce service départemental en mutuelle à la fin du XXe siècle, eurent à affronter la jalousie des compagnies d’assurance, la crise des années 1930, les ravages des guerres, les bouleversements législatifs de l’Union européenne et l’émergence des grands groupes. Autant de défis que la Caisse sut relever pour œuvrer à la défense du territoire champenois."
https://www.tallandier.com/livre/le-brasier-champenois/
Aubréville, histoire et mémoire,
Editions Terres d'Argonne
octobre 2019
272 pages
Prix de souscription : 29 €.
La commune d'Aubréville est située dans le département de la Meuse.
Les auteurs sont : François Blaise, Christian Collin, Guy Collinet, Mikaël Embry, Michel Godard, Dominique Lacorde, Françoise Mercier et Sylviane Poincelot.
Cet ouvrage présente les thèmes essentiels de la vie de la commune, la démographie, les écoles, les ravages subis durant les conflits, avec une large place accordée aux activités industrielles et artisanales disparues.
260 illustrations agrémentent sa lecture.
Site de l'association Terres d'Argonne, société historique et culturelle de Varennes-en-Argonne et de ses environs :
-Présentation du site Villers-Marmery dans la Grande Guerre
http://villers-marmery.fr/podcast1418/Memoire.html
-Projet "Il y a cent ans dans ce village"
Participer aux actions de commémoration du premier conflit mondial en :
-honorant la mémoire des Villériots (habitants de VILLERS-MARMERY) militaires et civils ;
-présentant aux Villériots du 21ème siècle, à partir de témoignages, ce que fut la vie au village pendant les années de guerre et en essayant de le faire d'une manière « parlante », adaptée à nos
concitoyens d'aujourd'hui et aux supports technologiques contemporains.
-Sources :
-cahiers d'Auguste Mignot, instituteur et secrétaire de mairie (près de 1 000 pages écrites au jour le jour à la plume sur des cahiers d'écolier) ;
-cahier de M. Thomas, un habitant du village qui nota tous les faits qui lui paraissaient importants de septembre 1914 à novembre 1918 ;
-cahier de la télégraphiste de Villers-Marmery ;
-souvenirs écrits du curé ;
-travaux d'érudits locaux (Anne André, Bernard Margaine) ;
-photographies prises à l'époque ;
-cartes postales anciennes ;
-extraits de documents militaires (Mémoire des Hommes) ;
Le site raconte la guerre au fil des événements mais aussi par thèmes : bombardements, école, vignes, etc.
Les textes et images sont téléchargeables.
Le site propose aussi un podcast avec des épisodes à écouter :
Exemple : La tension monte. La guerre éclate...
L’assassinat de l’Archiduc François-Ferdinand est l’élément déclencheur de la première guerre mondiale.
Du 30 juillet au 7 août 1914, Auguste Mignot raconte heure par heure comment la population a vécu ces instants tragiques
Lundi 21 octobre 2019
- Informations diverses: livres, conférences, sorties.
Parution :
Ludes, son histoire, Guy Georgeton, Sobook, 2019, 363 pages
L'auteur, Guy Georgeton, a travaillé à Ludes chez Canard-Duchêne. Il est entré au conseil municipal de Ludes, a été adjoint au maire puis maire. Il a ainsi pu parcourir les archives de la commune. Il a collecté de nombreux documents. Il est également généalogiste.
Le vin de Ludes est réputé, mais Ludes était surtout renommé pour son argile. La commune comptait en 1845 22 tuileries et 14 fours à chaux. Des inscriptions sur les carreaux conservés ont été étudiées, elles donnent des indications sur les noms des potiers, leur origine et celle des tuileries où ils ont travaillé.
Table des matières
-Préambule
-Le Ludien (géologie) : Le terme de Ludien est introduit par Munier-Chalmas et de Lapparent en 1893 pour désigner l’Eocène supérieur. On trouve des marnes
gypseuses du Ludien le bassin parisien.
-Le blason
-Histoire chronologique
An 1404
An 1625
An 1706
An 1789
-L'administration communale et le déroulement des événements
An 1800
An 1850
An 1900
-Guerre de 14 18, nos morts de 14 18
-An 1939
-Puits communs
-Les seigneurs (famille Fillette au XVe siècle, famille de Cambray, Dames de France, marquis de Sillery Brulard et Coquebert de Monfort à la Révolution)
-Une demeure seigneuriale au village
-Vie et mort d'un château : il y a eu 3 châteaux à Ludes, un ancien château féodal, un château construit au XVIIe siècle, propriété des Dames de France, et un dernier château de style Renaissance
construit en 1873 par François Abelé de Muller, démonté en 1955.
-Recensement de la population : 168 feux en 1629, 188 feux en 1766, 800 habitants en 1791, 956 en 1851, 990 en 1906, 668 en 1996.
-L'église St Jean Baptiste, construite aux XVe et XVIe siècles, sur des bases du IXe siècle
-La fabrique de Ludes
-Les curés
-Trois tableaux de l'église (étudiés dans article de la SACSAM par Jean Fusier, volume paru en 2000)
-Sépultures dans les églises : une Vierge à la grappe du XIVe siècle
-Les maires
-Personnages illustres
-Evolution de l'état-civil
-Histoire des unités de mesure
-Trois lavoirs
-Comité de jumelage
-Tuiles et briques de Ludes
-Cartes postales de Ludes
Voir en ligne : https://www.ludes51.fr/histoire/photos-anciennes-et-nouvelles/
Lundi 23 septembre 2019
- Tour de table sur les dernières informations : réunions, visites, ouvrages.
Parution du hors-série n°22 du Petit Catalaunien illustré consacré à "1919-1920. De la Reconnaissance à la Croix de Guerre", chronique châlonnaise recueillie par Bruno Malthet.
"Ce numéro hors-série consacré à « La Grande Guerre à Châlons et ses environs », qu’il prolonge, constitue une chronique locale construite à partir de la reproduction d’articles publiés dans
L’Union Républicaine et Le Journal de la Marne, ainsi que de l’iconographie disponible.
Début 1919, Châlons attend avec impatience le retour de ses régiments d’avant-guerre pour l’orchestrer autour d’une grandiose fête de la Reconnaissance. Elle n’intervient que le 14 septembre, une
fois la paix signée, et rend hommage à ses vaillants poilus et à leur chef, le général Gouraud. Celui-ci, qui a préservé Châlons en juillet 1918 d’une seconde invasion, se voit offrir une épée
d’honneur. Quant aux régiments, ils reçoivent chacun un fanion aux armes de la ville et à la gloire qu’ils ont acquise sur les champs de bataille. Tous participent à un banquet, offert par les
Châlonnais à ses vaillantes troupes, après avoir rendu hommage à la mémoire glorieuse des poilus morts pour la France. Cinq mois plus tard, le 8 février 1920, Raymond Poincaré, Président de la
République, remet à la ville de Châlons la Croix de Guerre."
En savoir plus et/ou commander ce hors-série :
Parution en juin 2019 du numéro 96 de la revue Horizons d'Argonne, consacré aux "Hommages à l'Argonne", édité par le Centre d'études argonnais.
Lors des Journées européennes du patrimoine, plusieurs membres du CHLPC ont animé des visites à Jâlons, notamment celle de l'église, où étaient exposés des vêtements liturgiques anciens, une exposition d'aquarelles et un diaporama de photographies anciennes du village.
Les visiteurs ont aussi été amenés à (re)découvrir les vitraux, au sujet desquels avaient été publiés des textes de l'abbé Lucot. Un article vient également compléter l'histoire de l'église : "Notice sur la vie de saint Sébastien et sur la relique insigne de ce saint martyr, conservée dans l'église de Jalons ; suivie d'un appendice sur la restauration de la crypte Saint-Éphrem", par l'abbé P.-J. Chapusot, 1863, 32 p., qui est consultable sur Gallica :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57877452.texteImage
- Diffusion de l'émission de Radio chrétienne de France : Histoire d'un village, Jâlons, diffusée le mardi 3 septembre, animée par François Lefèvre :
https://rcf.fr/culture/histoire/jalons
Intervenants : Bernard Collard, François Lefèvre et Catherine Ladier
- Les prénoms de nouveaux-nés après la 1ère Guerre Mondiale.
Communication de Dominique Tronquoy
Quelques rappels d'histoire :
Ordonnance de Villers Cotterêts de 1539 qui charge le clergé d'inscrire dans un registre les noms et prénoms des enfants baptisés.
A partir du Concile de Trente (1550), le prénom doit être un nom de saint.
Notion de saint patron
Lors de la Révolution, laïcisation de l'état-civil dont la tenue est confiée à un officier (qui souvent est le curé)
Consulat : Napoléon Bonaparte prend un décret relatif aux prénoms et au changement de nom.
11 Germinal An XI : les noms doivent être des noms figurant dans les calendriers, ou ceux de personnages connus de l'histoire ancienne
Tous les calendriers sont acceptés sauf le calendrier Républicain et les personnages historiques datant d'après l'Antiquité romaine comme les noms Mérovingiens.
1966 : nouvelle loi qui assouplit le don de prénom
L'instruction ministérielle du 12 avril 1966 autorise les prénoms régionaux, composés, issus de diminutifs ou tirés de la mythologie. Dans tous les cas, les officiers d'état civil ont alors
tout pouvoir pour accepter ou refuser un prénom. Leurs avis divergent parfois selon les lieux
Présentation de statistiques de prénoms établies à partir du dépouillement de l'état civil de Châlons après la 1ère Guerre Mondiale
Lundi 20 mai 2019
Sortie à Condé-sur-Marne, organisée avec l'association Histoire Et Patrimoine, créée en 2017, qui a présenté l'histoire de Condé, du canal, de l'usine hydroélectrique (extérieur), de la halle et
de l'église Saint Rémy.
Pour en savoir plus sur l'usine, élément du patrimoine industriel de la Marne :
http://www.patrimoineindustriel-apic.com/documents/conde%20sur%20marne/csm.html
Pour en savoir plus sur le patrimoine de Condé (site de la mairie) :
http://www.conde-sur-marne.fr/la-commune/son-patrimoine/
Avril 2019
-Exposé sur la pêche de l'étang de Belval (résumé à venir), en liaison avec le compte-rendu de lecture de l'ouvrage L'Argonne, un regard saisissant, sorti en
2019.
L’objectif de cette nouvelle édition est donc de faire connaître au grand public la diversité inattendue de l’Argonne : sa géologie ainsi que sa faune et sa flore très variées, son rôle
historique déterminant de région frontière dans le destin de la France, les traces indélébiles de la Grande Guerre …
Ce nouvel ouvrage paraît 18 ans après une première édition en 2001 (Voyage au cœur de la nature en Argonne de Rik Desmet et Koen Van Den Berge).
La parution de cet ouvrage est l'occasion de rappeler le rôle de l'association Natuurpunt, une fédération qui regroupe des associations de protection de la nature de Flandre. Natuurpunt a contribué à la création de la réserve naturelle régionale des Étangs de Belval-en-Argonne. Créée il y a 80 ans, elle compte 107 000 membres, 6 000 bénévoles et 450 employés. Elle achète et gère actuellement 23 000 ha.
Géologie
-Il y a "trois" Argonnes (l'Argonne se trouve sur trois départements, les Ardennes, la Marne et la Meuse).
La région mesure environ 60 km de longueur et 15 km de largeur.
-Gaize : l’Argonne coïncide avec les affleurements de gaize, un grès fin verdâtre, qui a contribué à la prospérité locale grâce à l'argile.
-Grès
-Sable argileux contenant des nodules de phosphate, utilisé comme engrais.
La géologie a contribué à la prospérité économique de la région (la gaize, les argiles et et les sables verts ont été utilisés pour la verrerie, la fabrication de poteries puis de faïences, la
fabrication de briques utilisées dans les constructions).
-La Biesme a longtemps constitué une frontière entre l'Empire germanique et la France et a été un lieu de conflit lors des deux guerres mondiales.
Histoire
On note l'établissement et le développement de plusieurs abbayes comme celle de Beaulieu.
L'exploitation de la forêt a permis le commerce du bois (transporté par flottage ou train de bois sur rivière), la production de charbon, de sabots.
Les activités de verrerie s'y sont développés dès l'époque romaine (IIIe siècle).
De la vigne était aussi cultivée (2300 ha), avant que le phylloxera ne l'attaque. Elle a été remplacée par des pommiers et des pruniers (production de cidre et de prune).
La Grande Guerre et la nature
Ce thème est l'un des points forts de l'ouvrage qui y consacre une quarantaine de pages :
-nature et forêts, faux arbres ( une activité de production de faux arbres se mit en place pour permettre l'observation)
-nature et vie du soldat
-nature et nourriture
-nature et animaux (faux chevaux, pigeons équipés d’appareils photographiques destinés à espionner les positions ennemies)
-fromage
-Ostland (gestion de la production des régions occupées)
On note pour la flore la présence de plantes obsidionales, nom donné aux végétaux qui ont été propagés lors des conflits armés ou des occupations militaires, notamment par le fourrage des
chevaux.
Paysage
Pour les Flamands '"toute la France est l'Argonne".
-Champagne crayeuse
-Savarts et camps militaires (papillons, gentiane)
-Forêt et ressources biologiques
-Eléments de paysage (haies, espèces, prunelliers, carrières)
Avenir
-Il ne faudrait pas qu'il n'existe qu' "une version papier" des protections.
Il faut continuer à protéger cet espace naturel grâce aux :
-Directive Habitats (Directive Européenne "Habitats, Faune, Flore") (144415 ha protégés/ 12 sites)
-Directive Oiseaux (14831 ha / 5 sites)
-Arrêtés de Biotope (locaux)
-Classement Espace Naturel Sensible (département)
-ZICO (Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux)
-Ramsar (convention pour la protection des zones humides)
-Zones Natura 2000
Cela doit permettre de protéger les espèces remarquables qui vivent en Argonne :
-cerf élaphe (1263 dans la Marne en 2015)
-sanglier (11596)
-chevreuil
-blaireau (57 terriers)
-lucarne cerf-volant
-chauve-souris
-pie écorcheur
-renard
-martre des prés
-chat forestier
-ragondin
-loup
Résumé en cours de mise en ligne.
Mars 2019
-Présentation du rapport moral de 2018 et des projets pour 2019.
-Présentation du rapport d'activité et notamment des travaux des membres sur la 1ère guerre mondiale, puis la seconde, la sortie à Saint-Mard-sur-le-Mont, Laismont et Nettancourt, etc.
-Présentation du rapport financier.
-Présentation de l'association "La Peuplée" par son Président, Siméon Barbier, Agnès et Jean- Pierre Caspar.
L'association « La Peuplée », créée par les acteurs du spectacle patrimonial de 1998 « Le Blason », a pour objectif de faire se rencontrer des passionnés d'histoire
locale.
« La Peuplée » est ouverte à tous : ceux qui ont ou non des connaissances historiques, ceux qui ont ou non déjà fait des recherches, ceux qui possèdent ou non des documents, pourvu que chacun
soit prêt à partager avec d'autres une passion commune pour l'histoire de son village et des villages environnants de la Mourmelonnie. L'association souhaite pouvoir, selon les thèmes choisis et
les résultats de ses recherches, mettre en œuvre tous les moyens possibles pour faire connaître à un vaste public des événements de son histoire locale : publications, animations scolaires,
conférences, films, théâtre…
Consulter le site Internet de l'association La Peuplée :
Présentation d'ouvrages et de revues parus récemment ou en lien avec les recherches des membres
-Des vies à Livry-Louvercy, Guy Gougelet
-Argonne, un regard saisissant, 2018
-Moi René Tardi, prisonnier de guerre au StalagIIB, 2012
-14-18, La Terre et le Feu, Géologie et géologues sur le front occidental, 2018
-Dictionnaire biographique de la Catalaunie, des Châlonnais célèbres , illustres ou mémorables du IIIe siècle à 2015, Bruno Malhet, Jean-Paul Barbier, Editions du petit Catalaunien
illustré, 2015
En savoir plus
Février 2019
Parution d'ouvrages et de revues :
-Le Petit Journal et ses voisins d'Argonne : 4 numéros en 2018
-Femmes courage, 1914-1918, 2018
-Chris Chenel, La dame au chocolat chaud, Itinéraire d'une Américaine, des salons mondains aux tranchées, 2018
En savoir plus
Dans la continuité des exposés de décembre 2018 et janvier 2019, des compléments sont présentés sur Châlons-sur-Marne en juin 1940, et notamment :
-une sélection de photographies issues du fonds Alleau conservé à la Bibliothèque Pompidou de Châlons,
- des documents sur la Commission municipale provisoire qui a fonctionné du 18 juin au 2 août 1940 pour gérer la ville de Châlons après la défaite (et notamment des documents
conservés aux archives départementales de la Marne, sur le site de Reims).
Le site internet Chalonswifeo.com a mis en ligne une série de documents sur la guerre à
Châlons en 1940 :
I) Photographies des incendies du 12 juin 1940
II) Récits de la défense de Châlons en juin 1940
III) Images diverses de la guerre
Décembre 2017 - janvier 2018 - le document historique : archives des communes de Champigneul et de Jâlons
Archives concernant l'histoire de la commune de Champigneul et de
Jâlons conservés aux archives départementales de la Marne, cote G557.
La série G rassemble les archives du clergé séculier : archevêché, chapitres métropolitains ; officialités et autres juridictions
relevant des archevêchés ; évêchés ; chapitre épiscopaux ; officialités épiscopales et autres juridictions
relevant des évêchés ; séminaires ; églises collégiales ; églises paroissiales et
leurs fabriques ; bénéfices, chapelles, aumôneries.
On trouve notamment des documents relatant des conflits entre les habitants de Champigneul et de Jâlons au sujet de l'usage de marécages, qui ont été à l'origine de procès et de rédaction de mémoires, documents, plans et cartes, dont en 1739 ce plan :
« Carte figurative des marest de Champigneulles ver le vilages de Champagne et au dessus de la chaussée (dessous ?) du moulin de Champigneulles laditte chaussée est au levant et septentrion le fossé qui sépare le pré gayet est au midi et au chouchant voyez le finage est de champagne au midy d’une part ; et la rivière de Saulx au couchant au septentrion xxx et il contient 88 arpents 96 perches mesures de Roy à 22 pieds dont le tier est à Mesieurs des St Estienne de chaalons et les autres à la communauté de Champigneulles »
La Nouvelle Catalaunie : association dont l'épicentre est Châlons-en-Champagne, son agglomération et son bassin de vie et qui
vise principalement à défendre le patrimoine et le rayonnement de son histoire :
http://www.catalaunien.net
La Société d'Agriculture, Commerce, Sciences et Arts du département de la Marne)
: la S.A.C.S.A.M. a pour objet l'histoire du département de la Marne et oeuvre pour une meilleure connaissance du département et des hommes et femmes qui y ont vécu
:
http://academie.chalons.free.fr
Emissions de radio sur l'histoire du pays châlonnais : Histoires d'ici, par F. Lefèvre et D. Tronquois, voir
https://rcf.fr/culture/histoire/histoires-dici